Tudor Fastrider Black Shield : black is back

42 mm de céramique mate et noire, une épaisseur généreuse, un cadran très contrasté et profond : la Black Shield ne fait pas dans la dentelle. Ce nouveau chrono de la gamme Fastrider ne nous est pas totalement inconnu puisqu'il est apparu en 2013, en deux versions de cadrans : rouge et bronze. Mais c'est bien le millésime 2016, avec ses éclats blancs, qui fait mouche.

Ducati pour partenaire

La première Black Shield rendait hommage à la Ducati Diavel, roadster baroque au pneu arrière large comme une barrique. Le cru 2016 de la Tudor sort en même temps que la XDiavel, une version à la position plus décontractée (les pieds sont en avant) mais encore plus spectaculaire. Si Batman roulait en bécane, il serait là-dessus. Et il vérifierait qu'il n'est pas en retard en jetant un coup d'oeil à sa Black Shield. Il pourrait alors en apprécier la lisibilité : aiguilles et index blancs sur fond noir, on n'a toujours pas fait mieux. Demandez aux astronautes de la Nasa lorsqu'ils ''zieutent'' leur Speedmaster...

ETA et Rolex

La Fastrider, c'est un boîtier made in Rolex avec un calibre de chez ETA. Les mauvaises langues diront que ça fait cher le Valjoux 7753 (à juste titre) mais c'est aussi le prix de la tranquillité, ce mouvement tricompax (3, 6 et 9 heures avec date à 4h30) ayant fait ses preuves et brillant pour sa facilité de réparation et sa robustesse. La lunette fixe, en céramique elle aussi, est gravée pour mesurer la vitesse instantanée entre deux bornes kilométriques. A l'inverse, couronne vissée et poussoirs du chronographe sont toujours en acier, mais couverts de PVD. Le verre saphir est affleurant mais suffisamment épais, en combinaison avec le fond vissé, pour supporter une pression de 15 bars.Deux bracelets sont proposés : un cuir aux surpiqures blanches du meilleur effet et un caoutchouc pour les immersions aquatiques.
Le prix de la Tudor Fastrider Black Shield : 4640€.