Eterna KonTiki Chronographe : vive la Royal !

La KonTiki, chez Eterna, c'est un peu comme la Reverso chez Jaeger-Lecoultre ou la Submariner chez Rolex : c'est le fer de lance, la montre grâce à laquelle la renommée s'est faite. La gamme s'étoffe maintenant avec la Royal Chronographe, étanche à 100 mètres, et proposée en trois versions : acier sur bracelet caoutchouc, acier sur bracelet acier et PVD noir sur bracelet caoutchouc. Un énième chrono facturé au prix fort pour un moteur sans intérêt nous direz-vous ? Tout faux...

Flyback et maison

La manufacture de Granges est partie de son mouvement 39 et l'a complété d'un module automatique et Flyback. Rappelons que cette fonction permet de relancer instantanément l'aiguille des secondes pour enchaîner les mesures de temps courts. La réserve de marche de ce mouvement bicompax (compteur 30 min et 12 h à 3 heures, compteur petite seconde à 9 heures) est de 65 heures, soit quasiment une journée de plus que l'increvable mais néanmoins sempiternel Valjoux 7750. On notera d'ailleurs qu'Eterna, comme Omega sur ses nouveaux chronos Co-Axial, opte pour un cadran épuré et découpé avec deux compteurs. Vous aurez tout le loisir d'admirer les entrailles de la bête à travers le fond transparent vissé.

Portable

Calibre modulaire est souvent synonyme de grosse montre. Si la Royal KonTiki Chronographe se prédestine en effet plutôt aux hommes, on apprécie qu'Eterna ait conservé des proportions portables. Avec son diamètre de 42,55mm (c'est précis) et ses cornes ramassées, cette montre ne devrait pas trop attirer l'oeil ni vous allonger le bras. Touche d'originalité : le revêtement Super-Luminova blanc qui recouvre aiguilles et index appliqués. La lunette est maintenue par cinq vis dont la disposition imite le logo de la marque. La gamme Royal Kontiki Chronographe débute à 5600€.