FE - Vergne se méfie des qualifications à Berne

Jean-Eric Vergne pense que les qualifications auront un rôle important à l'E-Prix de Berne. La pluie pourrait s'inviter et les dépassements seront difficiles.
Jean-Eric Vergne arrive à Berne en tête du championnat. Il sera
donc dans le premier groupe de qualifications, avec des conditions
en théorie moins bonnes. La pluie pourrait cependant changer la
donne.
« C’est toujours un désavantage d’être dans le premier groupe de
qualifications, » déclare Vergne (vidéo). « Ici, la météo a l’air
extrêmement capricieuse pour le samedi. Il y a pas mal d’orages, de
pluie. Peut-être que nous serons le seul groupe sur le sec et les
autres sous la pluie. Nous verrons samedi. »
Ces qualifications devraient être cruciales puisque Vergne attend
une course avec peu de dépassements : « Je pense que
c’est un des circuits les plus difficiles de l’année pour
doubler, » explique-il. « Je pense qu’il n’y aura pas
beaucoup de dépassements. Le circuit est tellement étroit, (avec)
des freinages en courbe. C’est très difficile de se placer à
l’intérieur pour porter une attaque. C’est un circuit où la
qualification va être extrêmement importante. »
- Le programme de l'E-Prix de Berne
Vergne ne voit aucun favori pour le titre
Jean-Eric Vergne préfère se concentrer sur l'E-Prix de Berne que
sur la lutte au championnat : « La confiance est toujours la
même, » précise-t-il. « C’est tellement relevé, difficile
et imprévisible cette année que c’est difficile de dire si je
quitterai Berne en tête du championnat. La seule chose à faire est
de me concentrer sur mon travail. Je vais essayer de faire une
bonne qualification, une bonne course, de marquer des points, et on
verra ce que les autres ont fait à la fin de la course. »
Les cinq premiers du championnat se sont détachés et ils se
tiennent en seulement 21 points, mais Vergne ne pense pas qu'ils
sont les seuls à pouvoir encore prétendre au titre.
« Mathématiquement, énormément de pilotes peuvent gagner le
championnat, » estime-t-il. « Il y en a cinq qui se
démarquent probablement un peu plus. Si le sixième pilote fait
trois superbes courses et trois victoires, il peut gagner le
championnat facilement. Cela va rester très ouvert, très serré,
jusqu’à la fin. »
Une course difficile au Mans
Jean-Eric Vergne a rejoint Berne quelques jours après des 24
Heures du Mans difficiles. Son ORECA-Gibson G-Drive (Rusinov/van
Uitert/Vergne) a longtemps mené mais elle n'a pris que la deuxième
place, en raison d'un souci technique. Vergne a dû rapidement
mettre cette désillusion de côté pour préparer Berne.
« C’est sûr que c’est un week-end très difficile, »
déplore Vergne. « Le Mans, avec le général, est extrêmement
fatiguant. Lorsque vous menez une course avec plus de trois minutes
d’avance et que vous avez un pépin mécanique et que vous ne gagnez
pas cette course, c’est dur physiquement et mentalement. Il faut
très vite se remettre dans le bain. »
« Dès lundi, j’étais dans le simulateur pour préparer la
course de Berne. Ce n’est pas simple, mais c’est notre métier
! »


