Prost veut que la France ait son Grand Prix

Publié le 30 janvier 2009 à 12:50

Une commission mixte paritaire où des sénateurs et des députés étaient présents [a supprimé mercredi l’amendement adopté par le Sénat->11471], qui avait pour but de faciliter les conditions d’utilisation du circuit prévu à Flins. Malgré ces difficultés, le projet Yvelines F1 reste en place.
Alain Prost, qui a d'abord soutenu le projet Val d'Europe, souhaite que la France ait son Grand Prix: "Je pense que la France a besoin d’un événement de cette envergure internationale, sur un nouveau site," explique le quadruple champion du monde sur Sport24.com.
"La Formule 1 a aussi besoin de Grands Prix historiques en Europe parce que les grands constructeurs, à part les japonais, sont européens. Et c’est très important pour eux de continuer ces Grands Prix historiques, dont la France fait partie."
La construction d'un nouveau circuit est très coûteuse mais les retombées économiques sont énormes pour la région. 4 500 emplois pourraient être générés directement ou indirectement. "Cela représente des coûts mais je pense qu’on est ok sur ce plan," explique Prost. "On parle beaucoup des coûts mais on ne parle pas des retombées. C’est souvent comme ça en France."
"Selon le nombre de spectateurs, le type d’événements que vous créez, cela représente quand même entre 30 et 60 millions d’euros par an. On devrait penser un peu plus en amont."

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