Montréal de retour au calendrier 2009
Les autorités locales espèrent que le Grand Prix sera réintégré
et une délégation composée de Gérald Tremblay, le maire de
Montréal, Raymond Bachand, ministre du Développement économique du
Québec, et de Michael Fortier, ministre fédéral du Commerce
international, a rencontré Bernie Ecclestone a Londres.
Selon Radio Canada, Gérald Tremblay a jugé la réunion avec le grand
argentier de la Formule 1 "constructive". Le but de la réunion
n'était pas de discuter du retour de Montréal mais de connaître les
exigences de Bernie Ecclestone.
La suppression du Grand Prix serait due à un défaut de paiement
lors des trois dernières années, ce que les organisateurs ont
démenti, reconnaissant seulement un désaccord pour l'édition
2008.
Le journal québécois La Presse indiquait il y a quelques jours que
le Grand Prix aurait une dette de 14,5 millions de dollars. D'après
le Journal de Montréal, Ecclestone demande 30 millions de dollars
par an alors que l'épreuve ne rapporte que 15 millions.
La presse québécoise estime que les pouvoirs publics pourraient
éponger le déficit pour sauver les nombreuses retombées sur
l'économie locale.
Les équipes souhaitent également que la course ait lieu: avec la
disparition du Grand Prix des Etats-Unis, la manche au Canada est
la seule organisée en Amérique du Nord, un marché très important
pour de nombreux constructeurs impliqués en Formule 1.
Pour réintégrer le calendrier, Montréal pourrait également
bénéficier de l'absence du Grand Prix de France, qui n'aura pas
lieu si aucun promoteur de reprend l'épreuve.


