La FIA répond à Ferrari
Lundi, le Conseil d'Administration de Ferrari a annoncé qu'il reconsidérerait sa présence en Formule 1 si la règle du moteur standard était adopté. La FIA a répondu en rappelant les projets évoqués avant la réunion avec la FOTA (l'association des équipes) de la semaine dernière.
"Il semble que le Conseil d'Administration de Ferrari a été mal informé," explique la FIA dans un communiqué de presse. "La FIA a offert trois options aux équipes, une qui est surnommée le moteur standard, et une autre où les constructeurs s'engageraient à fournir un train roulant (moteur et boîte de vitesses) aux équipes indépendantes pour moins de cinq millions de dollars."
"La FIA est ravie de la réussite financière de Ferrari et elle espère qu'elle se poursuivra. Cependant, certaines équipes font face à des coûts qui ont largement dépassé leurs revenus. Ce n'est plus viable."
"C'est maintenant aux constructeurs de s'accorder sur l'une des trois options de la FIA où de faire eux même des propositions concrètes pour réduire les coûts de manière significative."
"Si rien ne se passe, la FIA prendra les mesures appropriées pour préserver un championnat du monde crédible pour les pilotes et pour les constructeurs."
En clair, la FIA menace d'appliquer la règle du moteur standard si les équipes ne prennent pas elles-mêmes des décisions pour réduire les coûts.
Pour rappel, voici les trois propositions qui ont été faites par la FIA la semaine dernière concernant le règlement des moteurs pour la période 2010/2012:
- Le moteur standard: un V8 conçu par un motoriste unique après un appel d’offre, que les équipes pourront elle-même fabriquer à l’identique, avec des contrôles rigoureux.
- Un autre type de moteur standard: certaines équipes pourraient obtenir un moteur conçu selon le règlement actuel mais avec un seul motoriste qui le fournirait à un coût plus faible.
- La troisième solution serait une éventuelle proposition de la FOTA, avec des garanties solides, pour la fourniture d’un train roulant aux équipes indépendantes pour moins de 5 millions d’euros par an. Le motoriste devrait fournir suffisamment de moteurs pour effectuer les courses et 30 000km d’essais.