Dennis minimise l'affaire d'espionnage
McLaren a traversé plusieurs polémiques ces dernières années, comme le mensonge de Lewis Hamilton au Grand Prix d'Australie 2009 et surtout l'affaire d'espionnage de 2007, avec une pénalité record de 100 millions de dollars.
Ron Dennis, qui ne s'implique plus dans la division course de McLaren depuis quelques mois, pense que l'affaire d'espionnage a été amplifiée par des personnes qui voulaient nuire à son équipe.
"C'était une erreur de la part de membres peu importants de l'entreprise et cela s'est transformé en un plus gros problème" estime Ron Dennis dans une interview publiée dans le magazine britannique Esquire. "Ce n'était pas ce qui a été dit. Comme toujours, avec le temps qui passe, la vérité sortira."
"La chose que je n'aime pas, c'est quand les gens ternissent l'image de l'entreprise parce qu'ils sont opposés à la façon dont je défend ce que je crois être bon pour la Formule 1 et McLaren. Parfois, on préfèrerait ne pas en payer le prix, mais c'est comme ça."
Dans cette interview, Dennis revient également sur la façon dont il a abordé la Formule 1 durant 30 ans. McLaren a souvent dégagé une image froide mais l'Anglais estime que c'était une rigueur nécessaire.
"J'ai une très grande affection pour la Formule 1, elle m'a donné une vie superbe, mais je suis frustré par les jugements sur les comportements" explique-t-il.
"Je peux être sur le muret des stands et être sérieux, concentré, et quelqu'un dira “Oh, regardez, il a l'air triste” et l'idée prend de l'ampleur. Je sais m'amuser, mais quand on travaille, on travaille."
"J'étais responsable de deux vies et de la performance de l'entreprise. Quand je voyais d'autres patrons ridiculement colorés jouer avec le public, je ne pouvais pas m'empêcher de penser “Comment imaginez-vous gagner un Grand Prix ?”"