L'Audi RS7 Sportback débarque à Genève

Première européenne pour la première Audi RS7 Sportback de l’histoire de la marque aux anneaux. Le salon de Genève permet de la découvrir dans le détail.
Posséder la première d’une série est toujours extrêmement gratifiant, puis lucratif si l’avenir vous donne raison. Comme la première Audi Quattro, ou le premier TT, cette RS7 Sportback initie une nouvelle famille dans un arbre généalogique chargé d’histoire. Plus alternative que les RS6 Avant ou RS4 Avant, cette RS7 Sportback sera le choix des connaisseur soucieux de posséder l’engin que l’on ne trouve pas partout. A Genève, la "petite" nouvelle exhibe son carbone pour la première fois sur le sol européen. L’occasion de bien distinguer ce qui fait d’elle une pièce de choix à glisser dans un garage.
V8 560 ch pour deux tonnes à vide
Le nouveau V8 4.0 L à coupure de cylindres propose 560 ch et 700 Nm de couple. Deux données nécessaires pour atteindre 100 km/h en 3.9 s pour une vitesse de pointe limitée à 250, 280 ou 305 km/h en fonction des packs sportifs choisis (tous les détails techniques sont à retrouver sur l’article consacré à la présentation de Détroit, en janvier). Assisté d’une boite tiptronic à huit rapports et d’une transmission intégrale privilégiant la répartition sur l'essieu arrière (60% du couple lui est dédié), le grand (l’énorme) coupé quatre portes conserve son gabarit de limousine, mais revendique un comportement très dynamique, détonnant pour 1.920 kilos à vide.
Le kit RS au rendez-vous
Esthétiquement, la conversion RS sur l’A7 Sportback n’est pas la plus surprenante. Le nouveau bouclier avant sportif est installé, avec les écopes latérales soulignées d’un déflecteur d’un ton aluminium. L’inscription quattro sous la calandre est au rendez-vous, comme les sorties d’échappement ovales de chaque coté d’un diffuseur en carbone. Comme la RS6 Avant, la RS7 Sportback peut récupérer deux tonalités esthétiques extérieures principales: aluminium mat ou carbone. Le choix affecte ensuite les coloris des rétroviseurs et de la calandre sans modifier le nuancier proposé pour la peinture de la carrosserie.
Cuir alvéolé et carbone systématique
A l’intérieur, le traitement RS n’a pas modifié le style original, et novateur, de l’A7 sortie en 2010. On retrouve le cockpit large et confortable ceinturant les quatre passagers avec soin plus net apporté aux occupants de l’avant. Par rapport à l’A7, les fauteuils laissent leur place à des sièges sport, tendance semi-baquets. Le carbone et le cuir recouvrent les appliques de la planche de bord et des contre-portes. La configuration RS récupère d’ailleurs le cuir Valcona, typiquement sport, à l’aspect alvéolé et anti-transpirant. Plus efficace et moins fragile que l’Alcantara.
Toujours pas de tarif
Peu différente des autres berlines RS du programme Audi, la RS7 Sportback est quand même la plus "spéciale" de part son format et son placement de niche. Sans parler de "must have", une A7 est déjà tellement à part dans les habitudes automobile que sa version à 560 ch ne peut qu'être intéressante.
Pour l’instant, aucun tarif n’a été communiqué malgré les promesses d'Audi au salon de Détroit en janvier dernier. Il faudra attendre, pour commander, et configurer sa RS 7 Sportback.
Toutes les actualités relatives au salon de Genève 2013 sont à retrouver sur notre page spéciale. Aussi, une chaîne vidéo spéciale concentre toutes nos vidéos tournées sur place.