Robert Kubica se souvient de tout

Publié le 11 juin 2007 à 15:01

"Lorsque j'ai vu l'accident, j'ai cru qu'il était mort: il ne restait que l'habitacle de survie, rien d'autre.". Le docteur Ronald Denis, responsable du département chirurgie à l'hôpital Sacré-Coeur à Montréal, ne pensait que Robert Kubica pourrait se sortir d'un accident aussi spectaculaire en étant indemne.
Et pourtant, le polonais ne souffre que d'une légère commotion cérébrale et d'une entorse à la cheville droite. Le docteur Denis était sur le circuit, et il était avec Kubica lorsqu'il a été transféré à l'hopital. Interrogé par Radio Canada, il a salué la sécurité des monoplaces.
"Il est certain qu'on ne s'attendait pas à si peu de dommages à la suite d'un accident d'une telle violence," explique-t-il. "Mais grâce aux nouvelles voitures, à toutes les mesures de sécurité qui ont été imposées en Formule 1, on voit le résultat aujourd'hui."
Depuis la mort d'Ayrton Senna en 1994, la sécurité n'a cessé d'être améliorée. Les crash-tests sont régulièrement renforcés, et le résultat est probant. Les pilotes sont très protégés. Kubica se sent bien, et lorsque son diagnostic lui a été annoncé, son premier réflexe a été de demander s'il serait apte à courir à Indianapolis ! Il aura la réponse jeudi.
"Il se souvient de tout," note le docteur Denis. "Il se souvient que lorsqu'il a accroché la roue de Trulli, il était à près de 250 km/h. Il croit qu'il y a des pilotes qui ont dépassé sous drapeau jaune, qui n'auraient pas dû doubler. Il se souvient de tous ses tours, il nous en a parlé l'un après l'autre."
La sécurité a énormément évolué en F1, et en on ne peut que s'en réjouit !

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