Hamilton confirme, Alonso dans le doute
Course après course, Lewis Hamilton franchit des paliers. Après
avoir prouvé à Montréal qu'il pouvait être en pole et gagner, il a
montré à Indianapolis qu'il pouvait confirmer, et surtout qu'il
pouvait résister à la pression.
Menacé par Fernando Alonso durant toute la course, il n'a pas fait
la moindre erreur, et il gagne à nouveau... Un week-end de rêve
pour McLaren, qui signe son troisième doublé en sept courses, et
qui continue de creuser l'écart au championnat.
"C'est juste de mieux en mieux... quelle semaine folle !" résume
Hamilton. "Je ne peux pas croire que j'ai gagné et je suis très
reconnaissant envers l'équipe qui a travaillé dur pour poursuivre
le développement, ce qui nous a permis de faire le doublé
aujourd'hui."
"Tout a été parfait: le départ, les arrêts, la stratégie, et je
suis vraiment heureux. J'étais sous pression en permanence avec
Fernando, et nous avons attaquer autant que possible."
"J'ai fait un bon départ pour maintenir l'avantage mais Fernando
était là. Dans le deuxième relais, Fernando a réussi à revenir très
près quand j'avais du graining, et j'ai du résister à la fin de la
ligne droite. Il faisait chaud et c'était une longue journée, mais
j'ai pris du plaisir et les supporters m'ont soutenu."
Fernando Alonso semblait amer sur le podium. Il est arrivé sur le
podium aux côtés de Lewis Hamilton, mais l'espagnol était
visiblement très déçu de ne pas avoir gagné. Après avoir tenté de
doubler son équipier, on l'a vu faire une manoeuvre étrange dans la
ligne droite, en roulant devant le muret des stands. Il essayait
peut-être de dire à l'équipe qu'il voulait attaquer, et qu'il
n'était pas décidé à assurer le doublé !
Cette deuxième place reste en tous cas frustrante pour le double
champion. Il voulait se relancer sur ce circuit qui ne lui a jamais
réussi, et il repart avec dix points de retard sur Hamilton...
"Je n'ai pas gagné mais j'ai enfin quitté Indianapolis avec un
trophée !" souligne Alonso. "Je pense que la course s'est jouée au
premier virage, et je n'ai pas réussi à passer. Nous étions côte à
côté à un moment, mais c'était fair-play et c'était une vraie
bagarre de course."
"J'ai constamment été dans son sillage [il ne cite pas Hamilton !
NDLR] et j'avais un peu de poussière de freins sur mon casque et ma
voiture, ce qui explique pourquoi je me suis décalé de temps en
temps, pour prendre de l'air. La voiture marche bien, j'attends la
suite de la saison avec impatience."
"Au final, l'équipe quitte Indianapolis en creusant l'écart sur
Ferrari dans la bataille au championnat, et marquer huit points est
meilleur qu'aucun," conclut-il.


