F1 - Grosjean: « Continuer à marquer des points »

Interview avec Romain Grosjean. Le Franco-Suisse n'a pas adopté la bonne stratégie à Spa mais il est impatient de retrouver Monza, où il vise le podium.
Romain Grosjean n'a pris que la huitième place en Belgique, après avoir adopté une stratégie à un arrêt durant la course. Il espère finir sur le podium en Italie, une course qu'il avait manquée l'an dernier.
Êtes-vous impatient de rouler en Italie ?
Vraiment, oui. Je n’ai pas été autorisé à participer à la course la saison dernière et un pilote a toujours envie de courir. Donc je suis pressé de prendre la piste pour les premiers essais libres vendredi matin. C’est un endroit chargé d’histoire, un très beau circuit dans une enceinte fantastique et courir là est toujours formidable. C’est toujours une sensation extraordinaire de débouler sur les lignes droites à travers le parc et il y a tellement de supporters enthousiastes. Je dois reconnaitre aussi que la course n’est pas le seul attrait de l’endroit, la cuisine italienne aussi est superbe. J’irai faire un tour dans un ou deux restaurants pendant mon séjour…
Quelles sont les difficultés de la piste ?
Pour les designers, il faut avoir une voiture qui glisse parfaitement dans l’air. Ensuite, les ingénieurs doivent faire le bon choix pour tirer le meilleur d’une voiture fluide et de la puissance du moteur sur les lignes droites. Pour le pilote, il y a deux ou trois zones de gros freinage où vous descendez des plus hautes vitesses de l’année. Donc il faut être très vigilant et freiner au bon endroit, sinon vous risquez de tirer tout droit. Cela arrive plusieurs fois dans le week-end.
Y a-t-il d'autres éléments ?
Il peut faire très chaud ici parfois et le circuit peut être très dur pour les pneus. Comme apparemment ce sont des domaines où notre voiture est avantagée, espérons que les deux se combineront ce week-end ! Nous attaquons aussi pas mal les vibreurs, ce qui fait de belles images au ralenti à la télé, mais vous les sentez bien dans la voiture ! Dans l’ensemble, c’est un magnifique circuit.
Quels souvenirs avez-vous sur ce circuit ?
La dernière fois que j’ai couru à Monza, je suis monté sur le podium, en GP2, en 2011. Ce serait beau d’y retourner cette année ! C’est ce que nous allons essayer de faire, bien sûr, donc voyons comment cela va se passer.
Pourrez-vous à nouveau avoir une stratégie différente en Italie ?
A Spa, vu ma position en milieu de course, nous devions tenter quelque chose de différent parce que la performance pure n’était pas notre point fort. Avec les pneus neufs, j’ai trouvé que le grip était bien plus élevé. Mais je savais que ce serait difficile de rattraper le temps perdu. Nous avons tenté quelque chose de différent et on (...) s’il avait plu en milieu de course, nous aurions été bien placés pour en tirer avantage. A Monza, nous ne saurons pas ce que nous ferons avant d’avoir roulé. Ensuite, après les qualifications, en fonction de notre position sur la grille, nous définirons les options stratégiques. Et même là encore, ce n’est pas figé, parce qu’il faut s’adapter en course.
Êtes-vous satisfait de votre régularité au championnat ?
Oui, je marque des points pour la troisième fois de suite et c’est bon pour le championnat. Il y a des courses où nous sommes rapides et où tout va bien, comme en Allemagne, mais il y en a d’autres où c’est moins facile. Alors, continuer à marquer des points lorsque c’est plus compliqué est un aspect positif. Espérons que Monza aussi soit positif.
Communiqué de presse Lotus F1 Team.
- Toutes les infos sur Romain Grosjean et Lotus