F1 - Ecclestone salue l'approche de Pirelli

Bernie Ecclestone estime que Pirelli répond à son cahier des charges avec une dégradation rapide des pneus. Il pense que le talent des pilotes est mis en avant.
Les pilotes font en moyenne quatre arrêts par course cette
année. Pirelli a été critiqué et des changements seront faits à
Montréal. Bernie Ecclestone considère que le manufacturier répond
au cahier des charges qui lui été fixé.
« La chose la plus facile à faire pour Pirelli serait de
produire des pneus qu'on met à la première course de la saison et
qu'on retire à la dernière, » souligne le gestionnaire
commercial du championnat dans une conversation avec Niki Lauda sur
le site officiel de la F1. « Ce serait facile,
facile. »
« J'ai demandé à Pirelli de faire des pneus qui ne font pas
50% de la course, ce qui signifie que nous avons besoin d'arrêts.
Et c'est ce qu'ils ont fait. »
Ecclestone ne voit que des bénéfices
Bernie Ecclestone estime qu'en plus de produire des courses
incertaines, les pneus permettent aux pilotes de montrer leur
talent.
« C'est très, très difficile de faire des pronostics et de
dire si ces pneus vont tenir 15 ou 20% de la course parce que
chaque circuit est différent, nous faisons face à des températures
très différentes, les voitures sont différentes, et (...) chaque
pilote a un style de pilotage différent, » explique-t-il.
« A l'époque ou Niki (Lauda) roulait, sa principale inquiétude
était de préserver la boîte de vitesse et les freins, pas les
pneus. Nous n'en sommes plus là et les pilotes n'avaient plus à
penser à rien. Maintenant, ils doivent utiliser leurs
cerveaux. »
Lauda veut une approche plus pondérée
Niki Lauda pense également que l'approche de Pirelli peut être
efficace, mais il juge la dégradation des pneus trop rapide depuis
le début de la saison.
« Le but de Pirelli était d'avoir le premier arrêt après 12 ou
15 tours, mais avec les différents facteurs que Bernie vient
d'exprimer, ils ne durent parfois que quatre tours, » rappelle
le triple champion du monde, devenu l'un des dirigeants de l'équipe
Mercedes.
« Trois arrêts au maximum, ça marche. C'est ça. Si vous
avez quatre arrêts, et certains pneus qui ne durent que quatre
tours, c'est la mauvaise direction. »
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