F1 - Ecclestone estime que Red Bull a eu tort

Publié le 26 mars 2013 à 13:32
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 14:13
F1 - Ecclestone estime que Red Bull a eu tort

Bernie Ecclestone considère que Red Bull n'aurait pas dû imposer de consigne à Sepang. Il pense que Mark Webber ne voudra plus aider Sebastian Vettel.

Sebastian Vettel a été critiqué pour avoir doublé Mark Webber à Sepang, alors que Red Bull avait gelé les positions. Bernie Ecclestone estime que le tort revient surtout à l'équipe, qui n'aurait pas dû imposer cette consigne.
« A ce stade du championnat, je ne pense pas qu'il devrait y avoir la moindre consigne, » a déclaré le gestionnaire commercial de la F1 au Daily Telegraph. « Peu importe qui c'est. »
« Je suppose que du point de vue de Christian (Horner, le patron de l'équipe), il avait peur qu'il y ait un accident. Vu sous cet angle, on peut dire que les deux ont été stupides. Celui qui lève le pied aurait pu être Sebastian. De l'autre côté, ils se battent. »

La situation se tend

Bernie Ecclestone considère que cet épisode pourrait avoir des conséquences néfastes pour Red Bull en fin de saison, si Sebastian Vettel a besoin de l'aide de Mark Webber pour être titré.
« Estimons que deux pilotes puissent gagner le championnat à la fin de l'année, il n'y a aucune chance que Mark aide Sebastian, » estime-t-il. « Donc Sebastian doit penser à ça. »
« Peut-être qu'il y aura un moment où il aimerait que Mark l'aide, mais je ne pense pas que Mark le fera. »

Une situation similaire chez Mercedes

Des tensions ont également été observées chez Mercedes, pour la raison opposée. L'équipe a interdit à Nico Rosberg d'attaquer Lewis Hamilton. Là aussi, Bernie Ecclestone juge cela injustifié.
« J'ai été déçu que Mercedes ne laisse pas Rosberg passer, » déclare-t-il. J'ai pensé que c'était une décision stupide. Je pense que Rosberg aurait pu attaquer les deux Red Bull un peu plus. Cette décision n'était pas bonne. »
Mercedes affirme que les deux pilotes devaient économiser du carburant: « Sur le programme de gestion du carburant (…), il était impossible d'aller plus haut ou de menacer les deux premières voitures, » a assuré Ross Brawn à AUTOSPORT.

La méthode radicale d'Ecclestone

Bernie Ecclestone a dû gérer des situations similaires lorsqu'il dirigeait Brabham. Il avait adopté une solution radicale pour s'assurer que les consignes seraient respectées.
« J'avais un pilote qui se battait pour le championnat, je ne dirai pas qui, et l'autre était très rapide ce week-end là, » explique-t-il. « Je lui ai dit ‟Quoique tu fasse, tu dois lever le pied et laisser l'autre te doubler”. Il a dit ‟Je ne ferai pas ça”. »
« Mais il a insisté. Donc nous nous sommes assurés qu'il n'avait pas assez de carburant pour finir la course. »
- Toutes les infos sur le Grand Prix de Malaisie 2013, Red Bull, Sebastian Vettel, Mark Webber et Bernie Ecclestone

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