Bilan à mi-saison Renault
Le cap de la mi-saison a été franchi durant la course Magny-Cours. L'occasion de faire le point sur les forces en présence.
Renault
L'équipe française a réalisé une première partie de saison fabuleuse. La R25 a été performante et fiable dès le premier Grand Prix, et les deux pilotes, Frnando Alonso et Giancarlo Fisichella, ont remporté six des dix premières courses de la saison.
Alonso a prouvé cette année qu'il faisait partie des plus grands. Il a fait très peu d'erreurs (un passage hors piste sans conséquences au Nurburgring, et une touchette contre le mur à Montréal) en réalisant très courses très solides, comme à Saint-Marin, où il a résisté jusqu'au bout à Michael Schumacher.
Il a également bénéficié des premières courses difficiles de McLaren-Mercedes et du manque de compétitivité des Ferrari pour creuser l'écart au championnat: l'Espagnol devance Raikkonen de 24 points, et Schumacher de 29. Quand ces deux là devront attaquer, il pourra assurer de gros points, ce qui peut-être un énorme avantage.
Fisichella a été beaucoup plus malchanceux. Victorieux à Melbourne après avoir bénéficié des conditions météo en qualifications (il a été le seul leader à ne pas passer sous la pluie), il s'est imposé facilement.
Mais depuis, c'est un désastre: en Malaisie, il s'accroche avec Webber et abandonne. A Bahrein, son moteur le lâche en début de course. A Saint-Marin, sa monoplace le propulse dans un mur de pneus. En espagne, alors qu'il est secnd, devant Alonso, il doit changer son museau. A Monaco, ses pneus ne tiennet pas la distance. Au Nurburgring, il cale sur la grille et part dernier. Au Canada, sa Renault ne tient pas la distance. Et En France, ses ravitaillements se passent mal.
Comment expliquer la réussite d'Alonso et les échecs de Fisichella ? Renault accorde peut-être plus d'importance à la monoplace d'Alonso qu'à celle de l'Italien. Mais une équipe si importante, avec un budget si gros, essaie en permanence de s'assurer la présence en piste de deux voitures très performantes, en particulier pour le championnat constructeurs. Fisichella a donc probablement récupéré la légendaire malchance de Jarno Trulli...
La fin de la saison ne sera pas aussi facile qu'on pourrait le penser pour Renault. Aujourd'hui, la meilleure monoplace est la McLaren. Depuis Saint-Marin, Raikkonen a toujours été au moins aussi performant qu'Alonso (excepté à Montréal), et Renault a bénéficié des erreurs de l'écurie de Grove.
Si, contrairement à l'an passé, Renault est capable d'apporter des modifications à sa R25 pour la faire progresser, les titres seront obtenus.