F1 - Renault reconnaît une mauvaise stratégie

Renault n'a quitté Monaco qu'avec deux points. Daniel Ricciardo était cinquième en début d'épreuve et il a changé de pneus durant l'intervention de la voiture de sécurité. Il s'est retrouvé derrière Lando Norris, qui est resté en piste, et il n'a pas pu le doubler.
Pendant ce temps, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Daniil Kvyat, Alexander Albon et Romain Grosjean ont tous allongé leur relais et ils sont ressortis des stands devant Ricciardo. L'Australien a vu l'arrivée au neuvième rang et une pénalité pour Grosjean lui a donné la neuvième place.
Renault reconnaît que sa stratégie n'était pas bonne : « Après la bonne qualification (...), nous pensions qu'une grande partie du travail avait été faite, » reconnaît Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing. « Malheureusement, la décision la plus importante de la journée a été d'arrêter Daniel pendant l'intervention de la voiture de sécurité. Il s'est avéré que ce n'était pas le bon choix, car cela a donné l'occasion à McLaren de mettre en œuvre une stratégie intelligente d'équipe avec Norris et Sainz. »
Dans l'autre Renault, Nico Hülkenberg a  aussi dû s'arrêter tôt, en raison d'une crevaison après son contact avec Charles Leclerc. Il a pris la 14ème place.

Renault retient ses performances

Les deux pilotes Renault pouvaient prétendre à de meilleurs résultats en course. L'équipe française veut surtout retenir ses performances encourageantes.
« Notre retour dans les points est un point positif, mais le plus important est que la voiture ait démontré son potentiel, sur les relais courts (samedi) et les longs relais (en course), » précise Abiteboul. « C'est clairement une opportunité manquée qui ne récompense pas tous les efforts déployés par l'équipe et les pilotes pour améliorer la compétitivité de notre ensemble. »