F1 - Le turbo aura un rôle important à Budapest

Budapest est le circuit le plus dur pour le turbo visité cette saison, alors que le MGU-K et le MGU-H seront également très sollicités.
Le circuit de Budapest est l'un des plus lents de la saison,
avec peu de longues lignes droites et de nombreuses parties
sinueuses. La puissance pure va donc peu compter, mais le turbo
sera très sollicité.
« De toutes les courses de la saison, la Hongrie sera celle où
le turbocompresseur jouera le rôle le plus déterminant, »
explique Rémi Taffin, le responsable des activités en piste de
Renault Sport F1.
« Comme le pilote change constamment de rythme, avoir un turbo
qui répond instantanément et délivre la puissance adéquate
permettra de réduire significativement le temps au tour en offrant
une plus grande souplesse de conduite. »
Le MGU-H et le MGU-K soumis à rude épreuve
D'autres éléments du groupe propulseur seront également soumis à
rude épreuve, avec une nécessité de jouer sur la souplesse.
« Le MGU-H et le MGU-K seront énormément sollicités, »
précise Taffin. « En raison des nombreux virages lents, la
souplesse du groupe propulseur tient un rôle capital pour établir
des chronos compétitifs. »
« Les zones de freinage appuyé seront autant d’opportunités de
récupérer de l’énergie pour le MGU-K. Les brèves périodes
d’accélération qui relient les virages permettront, quant à elles,
de récupérer de l’énergie thermique au niveau de l’échappement. Ces
phases se révéleront néanmoins particulièrement
brusques. »
Le moteur thermique sera plus ancien
Les motoristes devraient installer des turbo, MGU-K et MGU-H
assez récents. Le moteur thermique pourra en revanche être plus
ancien puisqu'il sera peu sollicité.
« À l’ère des moteurs V8, il était d’usage de faire courir en
Hongrie un bloc qui avait déjà disputé deux Grands Prix, »
rappelle Taffin.
« Nous suivrons le même principe cette saison et utiliseront
des moteurs V6 à combustion interne pour qui ce sera sans doute
l’une des dernières courses, si possible. »


