F1 - La consommation sera un défi à Singapour

Publié le 18 septembre 2014 à 06:37
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 12:12
F1 - La consommation sera un défi à Singapour

La piste de Singapour est celle avec la plus grande consommation au tour de la saison. Les équipes seront proches de la limite des 100kg de carburant.

Avec plusieurs virages rapides et donc des relances, le circuit de Singapour sera l'un des plus durs de la saison pour gérer la consommation.
« Ces brèves phases d’accélération nécessitent naturellement une bonne réponse du couple ainsi qu’une souplesse moteur optimale, mais elles augmentent aussi fortement la consommation de carburant, » souligne Rémi Taffin, le responsable des opérations en piste de Renault Sport F1.
« C’est (...) à Singapour que nous utiliserons la plus grande quantité d’essence sur une boucle cette saison, nous flirterons avec la limite réglementaire des 100kg autorisés en course. À titre de comparaison, nous avons consommé 150kg de carburant la saison dernière. »

Le MGU-K sera très sollicité

Après Spa et Monza, les circuits avec les vitesses les plus élevées de la saison, les groupes propulseurs seront moins sollicités, mais pas l'ERS et notamment le MGU-K, qui récupère l'énergie aux freinages.
« Le moteur à combustion interne et le turbocompresseur auront (...) la vie légèrement plus facile, » confirme Taffin. « La Réserve d’Énergie et le MGU-K seront fortement mis à contribution. Chaque phase de freinage promet d’être intense et longue, notamment dans la portion de ‟l’Hôtel” qui serpente au milieu des tribunes. »
« Là, la génératrice électrique aura l’occasion de récupérer suffisamment d’énergie pour maintenir la batterie à un niveau (...) élevé tout au long d’un tour. »

L'apport du MGU-H sera limité

Les lignes droites étant courtes et pleine charge limitée à 45% du tour, le MGU-H, qui récupère l'énergie de la chaleur de l'échappement, aura un rôle moins important.
« Le MGU-H sera un peu moins sollicité puisque les lignes droites situées entre les différents virages se révèlent trop courtes pour permettre à l’échappement de développer un flux constant, » précise Taffin.
Les équipes vont donc utiliser certaines pièces au kilométrage important: « Avec différents éléments du groupe propulseur sous des niveaux de tension différents, nous aurons un mélange d'éléments dans différents cycles de vie, » indique Cédric Staudohar, en charge du soutien de Renault Sport F1 pour Caterham.

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