L'altercation entre Max Verstappen et Esteban Ocon à Interlagos a été l'une des images fortes de l'année 2018. Le Français a voulu se dédoubler, ce qu'il avait le droit de faire, mais ils ont eu un contact. Après l'arrivée, Verstappen a voulu s'expliquer avec Ocon, et il l'a poussé plusieurs fois (vidéo). La FIA a décidé de lui imposer des travaux d'intérêt général.
Après cet incident, Verstappen a assuré qu'Ocon l'avait provoqué en souriant, ce que les commissaires ont confirmé, mais il avait refusé de dévoiler les propos de son ancien rival en F3. Il les a finalement révélés.
« Je pense que ma réaction a été très calme, » a déclaré le Néerlandais à Algemeen Dagblad. « Beaucoup de gens m'ont dit que j'aurais dû le frapper. Et j'aurais facilement pu le faire, mais je ne l'ai pas fait. »
« Je pense avoir été très calme, mais je voulais une explication, j'ai dit "Qu'est ce que tu as fait ?". Et il a commencé à rire un peu. Je pense que c'est vraiment inapproprié de jouer ce jeu. Donc je l'ai poussé. Il a commencé à crier "Faites venir les caméras". Et il a dit "Pousse-moi, pousse-moi". »
« Je ne me souciais pas des caméras. Je pense que ma réaction était vraiment normale. »
- Les tours qui ont mené à l'accrochage
Verstappen minimise son geste
Max Verstappen souhaite-t-il éviter de reproduire un tel geste ? Il répond seulement qu'il n'est « pas d'accord » avec cette idée et il estime que son altercation avec Esteban Ocon n'était pas très grave.
« De quoi parle-ton, une petite poussette ? » questionne le Néerlandais. « Est-ce qu'on ne voit pas ça souvent dans d'autres sports ? Une personne en pousse une autre et reçoit un carton jaune. »
Christian Horner, le patron de Red Bull, a préféré ironiser sur l'incident. Durant une conférence de presse à Yas Marina, Toto Wolff, son homologue de Mercedes, a précisé qu'Ocon travaillera beaucoup dans le simulateur en 2019. « Cela aiderait si vous pouviez lui montrer la signification des drapeaux, » a coupé Horner... sans déclencher la moindre réaction chez Wolff (vidéo).