F1 - Un souci de chronomètre pour Rosberg

Mercedes a eu un problème de chronomètre durant la pénalité de Nico Rosberg à Hockenheim et elle a été plus longue que prévu. Cela n'a pas eu de conséquences.
Nico Rosberg a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir forcé Max Verstappen à sortir de la piste quand il l'a doublé à l'épingle (vidéo). Cette pénalité, effectuée avant son dernier arrêt, lui a en réalité coûté plus cher. Au lieu des cinq secondes imposées, les mécaniciens ont patienté environ 8,4sec avant de changer les pneus, à cause d'un souci de chronomètre.
« Dans un sport si technologique, on n'a pas souvent à utiliser un chronomètre avec un processus manuel, » explique Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport. « Il ne s'est pas lancé, donc nous avons été prudents pour nous assurer que Nico s'arrêtait le temps nécessaire. Ca arrive parfois. »
Nico Rosberg était deuxième avant d'effectuer sa pénalité. Il est reparti quatrième, derrière Daniel Ricciardo et Max Verstappen, mais Mercedes ne pense pas que l'erreur dans les stands est la raison qui lui a fait finir la course derrière les pilotes Red Bull.
« Il s'est avéré que ça n'a pas affecté le résultat, » assure Paddy Lowe, le directeur exécutif en charge de la technique. « Il est devenu assez évident dans le dernier relais que nous n'avions pas le rythme pour compenser la pénalité. »
« Nous espérions, sans pneus tendres (neufs) restants, que nous pourrions revenir sur les Red Bull et les doubler une fois que leurs pneus super-tendres se seraient dégradées, mais à leur crédit, ils les ont très bien gérés, donc bravo à eux. »
Un tour après l'arrêt de Verstappen, Rosberg était effet 4,918sec derrière lui. Le problème de chronomètre lui a fait perdre environ 3,4sec et il n'a donc pas eu de conséquence.
Wolff lassé par l'inconstance des commissaires
La pénalité a déplu à Nico Rosberg. L'Allemand reproche à Max Verstappen de s'être décalé au freinage. C'est pour cela qu'il l'aurait obligé à freiner plus tard. Toto Wolff ne veut pas entrer dans le débat il juge les commissaires sévères et inconstants.
« Je pense que vous entendrez beaucoup d'opinions mais ce qu'il faut vraiment, c'est de la régularité dans les prises de décision, » estime-t-il. « Parfois on voit les voitures se battre et il n'y a pas de conséquences, d'autres fois on donne des pénalités. »
« Ca a semblé dur parce que je pense que les supporters veulent voir une course agressive, et là c'était le cas. »