Mazda MX-5 : toujours en propulsion, restylage en mars

Toujours pensée en propulsion, la MX-5, ou Miata au Japon, ne devait pas forcément rester sur cette voie technologique plus couteuse à fabriquer. En effet, le petit roadster ludique et adulé de Mazda est le seul dans la gamme d’Hiroshima à exploiter les roues arrière motrices depuis le départ pour l’oubli de la RX-8. Pour Mazda, construire un véhicule dont la plateforme n’est utilisable qu’une seule fois n’est pas rentable. Fort heureusement, la cote de popularité du petit cabriolet ne fléchit pas et même s’il a été supposé que la petite recevrait une configuration traction pour sa quatrième génération (avec une plateforme de Mazda 3 ?), il n’en serait rien. En revanche, un véritable travail sur le poids va être fait, notamment concernant le châssis promis en aluminium sur les études initiées par le concept Mazda Superlight.

Pas de changement dans les principes

Mécaniquement, pour Mazda, c’est une refonte totale avec l’arrivée des moteurs Sky D et Sky G. Si le développement du moteur rotatif ne semble que simplement remis à des temps ultérieurs, pour la MX-5, il est bien prévu de rester motoriser honorablement, sans hybride et en boite manuelle. Aujourd’hui, sur le deuxième restylage de la troisième génération (arrivée en 2008-2009), l’offre mécanique est composée de bloc 1.8 L et 2.0 L. Mazda présenterait pour la prochaine génération des 1.5 L atmosphérique et turbo allant de 130 à 170 chevaux. Un restylage, le deuxième donc, est attendu au salon de Genève à partir du 6 mars 2012.