F1 - Haas travaille sur ses ailerons avec Dallara

Haas travaille avec Dallara, en charge de la conception de ses pièces, pour comprendre ses casses d'aileron. L'équipe doit apporter son expertise.
Romain Grosjean a eu plusieurs casses d'aileron avant depuis le
début de la saison, en essais privés à Barcelone, dans la deuxième
séance à Sakhir, en course à Barcelone et encore en course à
Montréal.
La casse du Canada était due à un contact avec Esteban Gutierrez au
départ, mais les autres sont survenues sans cause externe.
L'aileron n'est pas assez solide et Haas travaille avec Dallara,
chargé de construire son châssis, sur la solution.
La société italienne a une immense expérience en monoplace
puisqu'elle fabrique notamment les châssis utilisés en GP2, GP3, F3
et IndyCar. Mais les exigences sont différentes en F1 et Haas
estime devoir apporter les éléments nécessaires à Dallara pour être
au niveau.
« Dallara ne décide pas comment se font les choses et qui les
fait, ça reste Haas F1, » a assuré Günther Steiner, le team
manager de Haas, selon Autosport, précisant que l'équipe
« assume la responsabilité » des casses. « Ce qui
est dur à comprendre, c'est le niveau de la F1 sur toutes les
pièces, par rapport au GP2 et à l'IndyCar. Il y a un gros écart. Il
n'y a que 10 entreprises qui savent le faire, les 10 équipes de
Formule 1. »
« Nous tentons de hisser Dallara à ce niveau et c'est notre
responsabilité d'y parvenir. Je ne pense pas que c'est un point
négatif de Dallara, on ne peut pas savoir ce qu'on ne sait pas,
donc nous devons leur apporter ça avec nos employés. »
Il pense que Dallara parviendra à atteindre le niveau nécessaire :
« Cette année, nous avons déjà fait de gros progrès, dans le
poids et la qualité des pièces, » souligne Steiner.
« Mais l'an prochain, nous devons être au niveau des autres
équipes, et nous y serons. »
L'accord reste positif pour Haas
Haas est la seule équipe qui confie la fabrication de ses pièces
à une autre entreprise. L'expérience de Dallara a également du bon
pour une nouvelle équipe.
« On apprend aussi beaucoup sur la façon de fabriquer des
pièces avec une meilleure efficacité dans les coûts, parce qu'ils
(Dallara) le font pour des voitures, » précise Günther
Steiner.
« Il faut trouver l'équilibre, parfois on y perd et parfois on
y gagne, mais au final c'est positif pour les deux
entreprises. »


