F1 - Vettel sent que Ferrari a franchi un cap

Sebastian Vettel a pris la tête dans le premier tour, dans la ligne droite du Kemmel. Il a ensuite creusé un petit écart sur Lewis Hamilton. Il a pu contrôler toute la course pour s'imposer. Il estime que la Ferrari est désormais rapide sur tous les circuits.
« Je suis très content parce que nous avons eu une excellente course, la voiture s'avère robuste sur toutes les pistes maintenant et ce week-end nous avions un peu plus de puissance avec le nouveau moteur, je pense que cela nous a aussi aidés en ligne droite, » souligne l'Allemand. « Au départ, j'ai essayé de rester proche de Lewis, de bien sortir du virage 1 et ensuite j'ai profité de l'aspiration pour le doubler. »
« Quand la voiture de sécurité est rentrée, c'était tout simplement l'inverse, donc j'ai été prudent dans la sortie du virage 1, pour rester devant. Le premier relais a été très disputé, nous n'étions séparés que par quelques secondes, mais ensuite les mecs ont fait un arrêt fantastique, je n'arrivais pas à croire que la lumière passe au vert si vite, et cela n'a donné aucune chance à nos rivaux. »
« Le deuxième relais a plus été une question de gestion de la voiture et des pneus pour nous deux. C'est une excellente victoire pour toute l'équipe et j'espère que ce sera la même chose à Monza, mais nous devons continuer à tout donner pour continuer à être devant. »

Räikkönen a été pris dans l'accrochage du premier tour

Kimi Räikkönen a été touché part Daniel Ricciardo au premier virage. Il a eu une crevaison à l'arrière-droit. Il était 14ème quand la course est repartie, après avoir changé de pneus, mais il a vite dû abandonner en raison de dégâts sur son aileron arrière. Le DRS restait ouvert et il pense que sa voiture devenait trop difficile à piloter.
« Je ne sais pas ce qu'il s'est passé au départ : la seule chose que je sais, c'est qu'on m'a percuté derrière et que j'ai immédiatement eu une crevaison, » déclare Räikkönen. « J'ai eu de gros dégâts sur l'aileron arrière et sur le fond plat, à un moment je ne pouvais plus rouler vite et le DRS restait ouvert en permanence, c'était dur de rester en piste. »
« Cela ne servait à rien de continuer, les dégâts étaient trop gros, donc nous avons décidé de rentrer aux stands. »