F1 - Ferrari a une monoplace « difficile »

Ferrari ne parvient pas à exploiter convenablement sa monoplace selon Sergio Marchionne. Le Président de Ferrari veut renforcer la Scuderia.
Ferrari court encore après sa première victoire cette année. La
Scuderia a réduit l'écart avec Mercedes mais elle a toujours échoué
quand elle semblait avoir une possibilité de battre sa rivale, avec
de mauvaises stratégies à Melbourne et à Montréal.
Des progrès sont également nécessaires sur la monoplace. La SF16-H
est très différente de la voiture de l'an dernier et Ferrari ne
l'exploite pas encore à la perfection. Le châssis n'est pas niveau
de celui de Mercedes.
« Leur secret, c'est la stabilité de la voiture, »
explique Sergio Marchionne, le Président de Ferrari, dans la
Gazzetta dello Sport. « La Ferrari SF16-H a des concepts
nouveaux par rapport à 2015. Sur le papier, quand elle a été
conçue, c'était une beauté esthétique et d'ingénierie, mais une
fois en piste, il y a eu des résultats différents de ce que nous
attendions. Nous tentons de comprendre la voiture pour la rendre
plus rapide. C'est une voiture difficile, vraiment dure. »
Les groupes propulseurs ont beaucoup fait parler depuis leur
introduction en 2014, mais ce n'est pas dans ce domaine que Ferrari
a le plus gros retard.
« Le châssis et l'aérodynamique, des domaines essentiels dans
lesquels nous avons toujours reconnu des faiblesses
techniques, » rappelle Marchionne. « L'histoire selon
laquelle nous serions moins bons que les anglais parce que les
concepts de châssis et d'aérodynamique sont purement
britanniques ? C'est n'importe quoi. Ferrari doit transformer
ces faiblesses en forces. »
Ferrati doit encore se renforcer
Ferrari a changé de dirigeants fin 2014. Sergio Marchionne a
remplacé Luca di Montezemolo à la tête de Ferrari et Maurizio
Arrivabene a pris la tête de la Scuderia, à la place de Marco
Mattiacci. Ils ont fait des changements mais la restructuration
n'est pas terminée. Il y a encore une nécessité de changer les
méthodes de travail.
« Je ne sais pas si elles sont anciennes, mais il y a une
structure daée qui ne reflète pas les nouveaux concepts de gestion
des ressources humaines, » estime Marchionne. « Mais nous
sommes une très grosse entreprise qui a de bons résultats
économiques. Nous pouvons et nous devons progresser. Il y a de bons
ingénieurs sur lesquels parier. »
Ferrari a besoin de se renforcer : « C'est ce que nous
faisons, » insiste Marchionne. « Nous venons d'engager
Jock Clear (ancien ingénieur de Mercedes). Il y a des gens qui
arrivent et qui nous aident dans la technique, mais aussi dans le
management. Nous voulons renforcer l'équipe d'une manière
idéale. Les résultats n'arrivent pas du jour au lendemain, et
les vrais résultats arriveront en 2017. »
Mais Marchionne ne veut pas attendre l'an
prochain: « Nous avons besoin de résultats maintenant,
rien d'autre ne compte, » martèle l'Italien. Ferrari est
prévenue.


