F1 - Ferrari doit travailler sur la traction

Ferrari estime que son manque de traction est l'un de ses principaux déficits face à Mercedes. Les nouveautés sont performantes mais pas suffisantes.
Ferrari a énormément réduit l'écart avec Mercedes cette année,
mais la Scuderia était plus distancée à Barcelone. En
qualifications, Sebastian Vettel a perdu un peu plus de deux
dixièmes par rapport au meilleur temps dans les deux premiers
secteurs, mais près de cinq dans le troisième, où la traction est
capitale.
Améliorer cet aspect est l'un des principaux objectifs de Ferrari,
surtout avant Montréal, où la traction sera importante avec les
nombreux virages lents suivis de longues lignes droites.
« Si vous regardez le troisième secteur (de Barcelone), c'est
un secteur de traction, » a déclaré Maurizio Arrivabene, le
patron de la Scuderia, à AUTOSPORT.
« Si nous pouvons résoudre le problème, ce n'est pas à Monaco
que ça peut s'empirer, parce qu'à Monaco on a des réglages
spéciaux, mais au Canada. Je ne veux pas qu'on aille au Canada
avec le même problème de traction, sinon ça sera un
cauchemar. »
« Dans le dernier secteur, nous perdions une demi-seconde. Je
ne fuis pas la réalité. C'est là. »
Des nouveautés efficaces mais pas suffisantes
A Barcelone, Sebastian Vettel a utilisé un nouvel ensemble
aérodynamique alors que Kimi Räikkönen y a renoncé après la
première journée d'essais.
La monoplace que Vettel avait était plus performante mais Ferrari
sait que de nouveaux progrès sont nécessaires pour menacer les
Mercedes.
« Si on compare avec la voiture que Kimi avait, c'était un pas
en avant, » souligne Arrivabene. « Mais ce n'est pas
suffisant pour réduire l'écart avec Mercedes. »
« Nous avons une comparaison interne qui nous dit que la
solution est bonne, mais le fait est que ce n'est pas assez bon.
L'équipe doit comprendre si c'est lié à cette piste ou c'est une
chose que nous devons analyser vraiment en profondeur. »


