Ferrari ne veut ni SUV, ni berline

La direction de Ferrari tient ses positions. Malgré l’intérêt de la concurrence pour les SUV et les berlines, l’Italien reste fidèle aux sportives et aux GT.

Alors que Maserati se renforce dans le marché de la limousine (Quattroporte), innove sur celui de la routière de luxe (Ghibli) et compte bien commercialiser le SUV Levante dans les mois à venir, chez le cousin Ferrari, on campe sur ses positions. Luca di Montezemolo, PDG de la firme au cheval cabré, a confirmé à Autocar que, jamais, Ferrari ne s’écarterait du chemin qui est le sien depuis 66 ans (fondation en 1947 pour les automobiles de route, 1929 pour la Scuderia). "Nous mettons l’accent sur notre patrimoine et notre expertise (...) Nous fabriquerons des nouveaux modèles à l’avenir, mais notre position sur le marché restera celle que nous tenons aujourd’hui, en cohérence avec notre histoire."

L'électrique ? Non merci

Le président de Ferrari a également évoqué les cadences de production. Au sein de l'entreprise italienne, on tient particulièrement à ce que les modèles restent rares. Luca di Montezemolo a réaffirmé son objectif (atteint) de ne pas écouler plus de 7.000 unités par an (California, F12Berlinetta, FF, 458 Italia et LaFerrari).
L’entretien a ensuite dévié sur le retour de Porsche dans le segment des supercars (avec la 918 Spyder). Si le Ferrariste convaincu a salué le modèle et souligné son respect envers Porsche, il a évoqué le mode "tout électrique" disponible sur la future supercar. Tant qu’il sera à la tête de la marque, Ferrari ne fabriquera pas de voiture électrique.

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