F1 - Pourquoi Silverstone plaît tant aux pilotes

Le circuit de Silverstone est l'un des préférés des pilotes, notamment pour ses virages rapides comme Maggots, Becketts et Chappel.
La Formule 1 revient là où elle est née. Silverstone a accueilli
la première course du championnat en 1950. Le tracé a évolué au fil
des décennies, pour suivre les évolutions des monoplaces et dans la
sécurité. Le tracé a gardé son caractère rapide et il est apprécié
des pilotes pour ses courbes rapides, notamment
l'enchaînement Maggots, Becketts et Chappel dans le deuxième
secteur.
« Rouler à Silverstone est particulier pour tous les pilotes,
parce que c’est une piste vraiment cool, » souligne
l’Allemand. « Il y a beaucoup de portions rapides. C’est
également très technique, surtout dans la première partie du
circuit avec les nouveaux virages. »
« Pour le dire sincèrement, je préfère toujours les anciennes
parties, avec les virages rapides. Ce circuit offre l’une des
séquences les plus exceptionnelles en Formule 1, avec Maggots,
Becketts et Chappel avant la ligne droite du Hangar. Je pense que
tous les pilotes aiment cette partie et c’est vraiment mon
cas. »
Nico Hülkenberg aime aussi cet enchaînement devenu légendaire :
Silverstone est un circuit rapide avec de grands virages qui le
rendent génial ! » souligne le pilote Renault.
« L’enchaînement Maggots, Becketts et Chapel est à part et
exceptionnellement rapide dans une F1 moderne. »
Lance Stroll décrit un circuit « fun » parce qu’il est
« très rapide ». Il aime aussi l’enchaînement du deuxième
secteur : « C’est là que la voiture prend vie, parce qu’il y a
beaucoup d’adhérence, on a le sourire dans le casque, »
s’amuse-t-il.
Sergio Pérez aime ces virages avec une F1 : « C’est l’un
des meilleurs endroits pour expérimenter les performances d’une
F1, » explique le Mexicain. « J’adore le deuxième
secteur, avec les virages rapides. C’est très agréable et c’est
probablement le meilleur enchaînement. On sent que la voiture est à
la limite et les forces G sur le corps. C’est une sensation
fantastique. »
Alexander Albon n'a connu ces virages qu'en GP3 et en F2
: « Je suis sûr que ce sera comme des montagnes russes
dans une F1, » indique le Thaïlandais.
Un rythme particulier
Silverstone a d'autres virages rapides, à l'image d'Abbey, la
première courbe, Copse, l'ancien premier virage, et Stowe, dans la
dernière partie du circuit. Les pilotes doivent trouver le bon
rythme.
« C’est un circuit assez épique, tout simplement bien rythmé,
très rapide et idéal pour accueillir la F1, » estime
l’Australien. « Chaque tour est un véritable frisson tant il
faut se montrer courageux dans beaucoup de virages. »
Silverstone une piste rapide, où les appuis et la puissance
comptent énormément : « On peut entrer dans un bon rythme parce que
tous les virages s’enchaînent, c’est vraiment fun, » explique
le pilote Toro Rosso. « La puissance compte sur cette piste,
les appuis sont importants et il faut voir comment le vendredi se
passe avant d’avoir une idée de ce qui sera possible dans le
week-end. »
Nico Hülkenberg juge le tracé physique : « Le tour est
difficile, très physique et l’on a généralement quelques
courbatures après le week-end ! »
Daniil Kvyat partage son opinion : « C’est l’une des
pistes sur laquelle l’entraînement des muscles du cou est utile
! » s’amuse le Russe. « En théorie, cette piste peut être
assez exigeante physiquement, mais au moins les températures ne
sont jamais trop élevées en Angleterre. »
Des réglages difficiles à trouver
Silverstone est aussi un défi pour les ingénieurs. Il est
difficile de trouver l'équilibre entre les virages, qui nécessitent
des appuis pour avoir une voiture stable, et les lignes droites, où
moins d'appuis permet d'avoir une meilleure vitesse de pointe.
« Ce circuit requiert une bonne adhérence du train avant pour
les virages rapides et l’on ne peut pas mettre trop d’appuis en
raison des longues lignes droites, » explique Nick Chester, le
directeur technique châssis de Renault. « Les réglages sont
toujours un défi à Silverstone. »
Les voitures sont très sollicitées : « L’association de
virages complexes et de lignes droites bien espacées pousse les
voitures dans leurs retranchement, ce qui rend les réglages et la
gestion des pneus cruciales, » souligne Dave Robson,
l’ingénieur de course de Williams.
Les nombreux virages rapides nécessitent une voiture bien
équilibrée : « Il faut trouver un bon équilibre à haute
vitesse pour tirer toute la quintessence de la voiture, »
confirme Hülkenberg. « J’adore les pistes avec de grands
virages et beaucoup d’appuis. On doit extraire le maximum de la
monoplace et c’est extrêmement satisfaisant d’y boucler un tour
parfait. »


