Un sursis pour le Nürburgring

Mi-juillet, l’association Save The Ring (photo) tire pour la énième fois la sonnette d’alarme. "Son" circuit est en faillite et l’Etat allemand (le Land de Rhénanie-Palatinat) ne peut plus payer les dettes de la société Nürburgring GmbH gérant le circuit. Chiffrés à hauteur de 350 millions d’euros, les impayés du circuit avaient poussé l’Etat allemand à demander une aide européenne pour débloquer un budget de 13 millions d’euros. Un sursis aurait été accordé au circuit, garantissant 252 millions d’euros de sécurité (sur les dettes en cours) via une banque du Rhénanie-Palatinat. Ce "bol d’air" repousse les échéances et permet au circuit de garder ses activités en place.

Trop cher

Le circuit du Nürburgring appartient à l’Etat Allemand. Sa gestion est confiée à une entreprise d’Etat, Nürburgring GmbH qui assure la location des différentes pistes: la Nordschleife et le "F1 Track" essentiellement. En 2009, cette société construisait un grand complexe à l’entrée du circuit, censée attirer d’autres manifestations sans relation avec la voiture directement (festival de danse et de musique). Construit à crédit, ce bâtiment coûte cher et reste vide la plupart du temps, faute de programmation et d’intérêt du public.

Reprendre le Nürburgring

Concernant les courses et les manifestations sportives sur place, c’est la société Nürburgring Automotive GmbH qui louait le site à l’Etat allemand via Nürburgring GmbH. La suspension de la mise en faillite permet aux utilisateurs de voir l’avenir avec un peu plus d’espoir. La meilleure solution reste quand même qu’un repreneur privé rachète le site et ses crédits afin de réorienter le "ring" vers des activités 100% automobiles.
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