Sébastien Ogier prend la tête

Publié le 23 janvier 2009 à 07:52
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 22:52

L'étape avait pourtant bien débuté pour Juho Hanninen: le pilote Skoda, en tête de l'épreuve jeudi matin, a profité des problèmes de Stéphane Sarrazin et Nicolas Vouilloz dans la première spéciale du jour. Sarrazin a perdu quatre minutes en sortant de la route et Vouilloz a laissé échappé quelques secondes à cause d'une crevaison. Dans le deuxième passage sur ce secteur chronométré, le champion de l'IRC a tapé et abandonné.
Hanninen a très bien géré son avance au cours de la journée et il avait une minute et demie d'avance au départ de la dernière spéciale. A son tour, une crevaison lui a fait perdre du temps, ce qui a profité au clan Peugeot.
Sébastien Ogier, engagé dans l'équipe BFGoodrich, était donc en tête jeudi soir, plus de trente secondes devant Freddy Loix. "Il aurait été difficile d’aller chercher Hanninen à la régulière," admettait le champion du monde Junior à l'issue de la journée. "Moi aussi j’ai
subi une crevaison hier et un problème technique aujourd’hui avec la casse de mon levier de
vitesses dans la deuxième spéciale du matin, ce qui m’a couté une touchette et 20 secondes.
Demain il va falloir rester vigilant, les autres ne sont pas loin derrière. Dans la première spéciale
je serai chez moi, même si je ne l’ai jamais foulé en condition de course. Ca me fait vraiment
très plaisir d’être en tête de mon premier rallye Monte Carlo tout en sachant qu’il reste un tiers
du parcours."
Juho Hanninen conserve la troisième place devant Kris Meeke, Toni Gardemeister et Stéphane Sarrazin, qui ne perd pas espoir: "Dans une descente abrupte très verglacée annoncée par mes
ouvreurs, j’ai été trop prudent, mon moteur a calé et je suis parti en luge," raconte le pilote d'endurance. "J’ai terminé dans le
fossé. Heureusement les nombreux spectateurs m’ont aidé à sortir la voiture mais j’y ai laissé 4
minutes. Dans la deuxième boucle j’ai réussi deux temps scratchs sur les trois spéciales, la
voiture est vraiment fantastique, tout peut encore se passer."
Vouilloz regrette son abandon, qui pourrait lui coûter cher au championnat: "Peut-être que j’ai mal géré la pression sur ce rallye," reconnaissait-il jeudi soir. "Nous sommes
totalement passés à côté. Hier nous avons touché et crevé. Ce matin, sans savoir pourquoi on
crève dans la première. A cet instant on a su que le rallye était perdu car nous avons utilisé un
pneu sans clous sur la neige et nous étions privés d’un frein. Dans la deuxième boucle, j’ai raté
un freinage, pris appui sur un talus et tordu la biellette de pince arrière. On a réussi à réparer
mais, hors délai, nous n’avons jamais pu prendre le départ de la spéciale suivante."

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