L’évolution de la BMW - Monaco
Le circuit de Monaco est le plus lent de la saison, ce qui oblige donc les équipes à chercher le maximum d'appuis afin d'assurer la stabilité des monoplaces. "Monaco demande les appuis maximums," confirme Willy Rampf. "Cela signifie que les pièces utilisées ne sont pas très efficaces aérodynamiquement, mais elles offrent plus d'appuis. C'est le circuit avec la plus faible moyenne en vitesse et les appuis deviennent une priorité."
A Monaco, les ailerons sont donc relevés au maximum, mais les équipes développent également des éléments spécialement pour cette épreuve. "Nous avons utilisé l'aileron avant avec le plus grand potentiel d'appuis. Les flaps modifiés sur les côtés de l'aileron [graphique 2] ont une grande influence sur l'écoulement de l'air autour des pneus avant. Il y avait aussi un petit aileron en T pour plus d'appuis, surnommé “batman”, devant les roues arrières [cerclé sur le graphique 1]."
"L'aileron arrière était le plus relevé possible. Il était monté sur des supports au centre au dessus de la boîte de vitesses. Nous avons utilisé des flasques différentes sur les jantes pour la première fois, ce qui offrait également plus d'appuis."
Juste après cette course, BMW Sauber a décroché sa première victoire, au Canada. La configuration de la voiture pour cette épreuve sera au programme du troisième volet de l'évolution de la F1.08.
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