Le Tour Auto 2010 Etape 3
L’épreuve d’aujourd’hui a été moins intense que la veille. A
6h30, nous décollons de Lyon. Trois quarts plus tard, nous arrivons
au départ de la première spéciale. Le tracé fait la part belle à la
vitesse. La traversée des routes boisées est un régal. Le moteur de
la Ferrari Enzo résonne tant, que certains spectateurs sont obligés
de se boucher les oreilles à notre passage. Un réveil tonique très
appréciable ! Direction ensuite le circuit de Bresse, qui a déjà
accueilli le Tour Auto l’an dernier. Arrivés en avance sur
l’horaire prévu, nous élançons sur la piste. Elle est à nous pour
45 mn.
Le circuit est technique et vraiment riche en ligne droite. La
Ferrari 458 Italia, juste devant nous, ne craque pas. La boite à
embrayage compense son déficit de puissance. Les deux voitures se
valent. S’il fallait vraiment définir la plus efficace, la 458
gagnerait de peu. Enfin d’un point de vue sensations et adrénaline,
l’Enzo reste intouchable. Après cette séance effrénée et un petit
déjeuner copieux, nous assistons à l’arrivée des premiers plateaux
et au départ des deux premières courses. Les véhicules anciens sont
impressionnants d’efficacité et les pilotes méritent le plus grand
respect, car ces bolides requiert d’excellentes compétences, une
dose de courage et une bonne endurance physique.
Le déjeuné au Château de Rosay, achevé, nous partons pour une
après-midi « liaison » très calme. Les paysages champêtres laissent
place à la montagne. Les sommets enneigés se dessinent à l’horizon
et nous entamons quelques routes dénivelées jusqu’au départ de la
spéciale au Col de Cou (1100m). L’épreuve est courte, elle fait
moins de 7km, et très rapide. Toute la difficulté consiste à gérer
les entrées de virages et les épingles difficiles. La pression
monte d’autant plus, que le public est sur le bord de la route et
se tient devant les points de freinage ou en entrée de virage.
La dernière liaison rallie Megève. Nous sommes une fois de plus
piégés dans les embouteillages. Heureusement que la cavalerie est
là (ndlr : la Garde Républicaine), car les embrayages commencent à
fatiguer avec les nombreux démarrages en côte. Cette 3e journée a
été moins fatigante que les deux précédentes, tant mieux, car selon
les organisateurs demain, l’étape est plus longue et difficile. Les
routes qui mèneront le cortège à Aix-en-Provence sont joueuses et
délicates.


