ITW Montagny je suis très content
Franck, quel sentiment prévaut ce soir ?
Je suis très content. Déjà, je veux dire que je ne suis pas venu ici comme à un examen ou à une confrontation avec untel ou untel. Non, je suis venu me faire plaisir et montrer quel pilote je suis. Que je suis bosseur, que j’aime la technique, que j’aime échanger avec les ingénieurs. Je ne vais jamais prétendre pouvoir mettre 3 dixièmes à un Fisichella ou un Ralf Schumacher. Et eux non plus avec moi. Surtout avec seulement deux trains de pneus. J’ai voulu montrer ma motivation.
Dans le stand, vous parliez beaucoup avec les ingénieurs, beaucoup plus que Fisichella.
Oui, j’ai toujours été comme cela. Je parle beaucoup avec les gens d’une équipe car je pense vraiment qu’un pilote doit faire plus que tourner un volant. Mon ingénieur de piste est jeune et sympa. En plus, ils sont demandeurs d’informations. Alors, parfois on se trompe, mais tant pis on essaye d’avancer.
Comme la journée s’est-elle déroulée ?
Ce matin, la piste était mauvaise. Donc on a attendu un peu, puis on a mis un premier train de pneumatiques. J’étais en train de faire un bon tour, et tout d’un coup, mon baquet a bougé et a appuyé sur un bouton qui a coupé le moteur !!
Pas commun çà !
Non, c’est la première fois que ça m’arrive. Je n’ai pas paniqué, même si je sais que j’ai perdu un bon temps. Ensuite, j’ai remis un train de pneus et il y a eu un drapeau rouge. Pas de chance. Mais bon, on a bien travaillé. Je suis content.
Un moment, il y avait six pilotes dans le stand… Klien, Liuzzi, Ralf, Fisico, Yamamoto, vous…
Oui, au briefing déjà, il y a avait plus de pilotes que d’ingénieurs. Etonnant.
On ne veut pas y penser mais c’était peut-être votre dernier test en F1 ?
Oui, bah moi, j’y ai pensé. A 16h45, je me suis dit : « mon coco, c’est peut-être ton dernier run en F1. »
Etes-vous confiant sur le fait de signer avec Force India ?
Je ne sais pas du tout. Ils vont décider de qui ils veulent. Nous sommes tous des bons pilotes, mais il faudra en choisir un. Je suis serein face à cela. Je ne suis pas déçu. J’ai donné mon maximum. Ce n’est pas moi qui décide, donc on verra. J’ai demandé un test. Je l’ai eu. Ils ont été honnêtes. Donc maintenant… A suivre.
Montagny nous parlera encore plus précisément de sa situation dans sa prochaine chronique sur SportAuto.fr