Hopkins dans la Toro Rosso, Liuzzi sur la Suzuki

Publié le 1 novembre 2006 à 11:06

Les pilotes de F1 adorent la moto, et les pilotes de moto adorent la F1... C'est bien connu, et on l'a vu plusieurs fois ces derniers mois: Michael Schumacher avait eu l'occasion de tester la Ducati, grâce à plusieurs sponsors communs, et Valentino Rossi a fait de nombreux essais avec la Ferrari, certains pensant même qu'il changerait de discipline.
Hier, sur le circuit de Valencia, théâtre de la dernière course de la saison MotoGP dimanche, et terrain de chasse favori des équipes pour leurs essais privés, deux pilotes ont pu échanger leurs outils de travail. John Hopkins, sponsorisé par Red Bull, a prêté sa Suzuki à Vitantonio Liuzzi, et ce dernier a permis à l'américain de faire quelques tours de roue au volant de la Toro Rosso.
"C'était un orgasme," sourie Liuzzi "C'était vraiment bien. J'ai toujours aimé la moto, mais maintenant, je l'aime encore plus, parce que les pilotes qui courent sont incroyables et surhumains. La moto est comme un cheval fou et il est difficile de maintenir l'avant. J'ai essayé, mais je suis resté sur la réserve parce que je sentais l'ombre de Franz [Tost] et de Gerhard [Berger] me disant d'être prudent parce que je fais des essais dans deux semaines. Je pense qu'il faut prendre plus de risques que ce à quoi j'étais préparé."
"La façon dont vous abordez le tour est très différentes sur deux roues, parce que le plus important est d'avoir les "couilles" pour garder l'accélérateur ouvert," ajoute l'Italien. "C'était un fantastique rush d'adrénaline. La chose la plus folle sur la moto était l'adhérence. C'est fou. J'adorerais pouvoir faire une course sur cette moto."
John Hopkins a également piloté la F1 de Liuzzi. Même si son meilleur chrono est à cinq secondes de ce qu'on peut faire avec une Toro Rosso, l'américain est ravi de cette découverte...
"Ça faisait des semaines que j'attendais ça," explique Hopkins. "Depuis que j'ai moulé le baquet, j'étais impatient et aujourd'hui, un rêve est devenu réalité. Au début, j'étais un peu écrasé, je regardais tous les boutons sur le volant, mais après j'ai compris que la chose la plus importante est de garder les pneus en température au freinant, et ça devient plus facile."
"On peut facilement dire qu'on peut le faire mais quand on regarde les temps, c'est un vrai challenge, et j'ai fait deux têtes à queue," ajoute-t-il. "J'ai commencé à freiner de plus en plus tard et sur mon dernier run je sentais la voiture bouger sous moi. Je sentais qu'elle partait à la dérive et je sentais l'avant qui partait dans les virages. J'ai fait de mon mieux tout en essayant de rester prudent."

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