Hamilton Nous ne sommes pas en guerre
Suite aux dernières rumeurs parues dans la presse, qui
évoquaient une "guerre" en Fernando Alonso et Lewis Hamilton, ce
dernier et McLaren ont souhaité réagir. L'écurie britannique a donc
publié un communiqué de presse, où elle revient sur ce qui s'est
passé lors des qualifications.
Rappel des faits: Ron Dennis a expliqué samedi que Lewis Hamilton
aurait dû laisser passer Fernando Alonso au début de la Q3, mais il
ne l'a pas fait. Cela a chamboulé le programme de l'Espagnol, qui
est ensuite resté arrêté devant son stand, pour éviter le trafic,
alors que l'Anglais patientait derrière lui.
Les commissaires de course de la FIA n'a pas accepté ces
explications, et ils ont pénalité Fernando Alonso de cinq places
sur la grille, pour avoir porté atteinte à l'image du sport.
McLaren, de son côté, n'a pas marqué de points ce week-end, à cause
de cet incident.
Depuis, certains médias ont affirmé que Hamilton avait été très
vulgaire au début de la Q3, lorsqu'il a dit à Ron Dennis, par
radio, qu'il refusait de laisser passer Alonso. McLaren évoque le
"mot F", sans le citer, par pudeur, mais tout le monde
comprendra...
Après analyse des communications radio, il se trouve que Hamilton
n'a pas employé ce mot, et l'équipe a tenu à le faire savoir. Le
pilote, lui, a voulu faire le point sur sa rivalité avec son
équipier. "Pour mémoire, Fernando et moi, nous sommes des
compétiteurs féroces avec du respect l'un pour l'autre," explique
Hamilton. "Nous sommes tous les deux des pilotes ambitieux qui
souhaitent gagner. Cependant, nous ne sommes pas des pilotes en
guerre, comme cela a été largement relayé."
"Même si nous ne nous sommes pas parlé dimanche, nous avons discuté
depuis ce week-end et nous continuons à avoir une relation de
travail professionnelle. En fait, Fernando et moi, nous avons prévu
de nous rencontrer durant la trêve estivale."
"En ce qui me concerne, pour ma première année en Formule 1, j'ai
tout fait pour me comporter d'une manière professionnelle et
ouverte. Bien sûr, j'ai fait des erreurs, pas seulement au cours du
dernier week-end, qui étaient visibles par tous. J'ai des regrets
et j'ai parlé de certaines choses."
"Mais il est décevant que des informations provocatrices et fausses
soient données aux médias ,et publiées d'une manière qui pourrait
mettre à mal des réputations. Ces informations sont commentées
comme si elles étaient des faits."
"Alors que je ne communique pas par voie de communiqué de presse
habituellement, j'ai senti qu'il était important d'éclaircir ces
points."


