F1 - Red Bull doit découvrir le KERS

Red Bull-Renault va utiliser le KERS pour la première fois cette année. Adrian Newey pense que la gestion du système sera importante au départ.
Le système de récupération de l'énergie cinétique (KERS) fait
son retour en F1 cette année. Red Bull ne l'a jamais utilisé
jusqu'à présent et l'équipe championne en titre doit donc découvrir
le système de Renault. Son poids imposant nécessite une disposition
particulière dans la monoplace, même si le poids minimum des F1 a
été élevé à 640kg.
« Le plus gros challenge pour nous est le retour du
KERS, » explique Adrian Newey, le directeur technique de Red
Bull. « C'est dur de trouver une solution qui ne compromet par
l'aérodynamique de la voiture. »
« Cette année, McLaren, Ferrari et Mercedes auront tous les
KERS. Nous devons le faire marcher, au moins pour les
départs. »
De nombreuses inconnues
Les essais privés avant le début de la saison vont permettre à
Red Bull de découvrir comment le système fonctionne en piste,
notamment pour récupérer l'énergie au freinage.
« Avec le KERS, il faut savoir quel est le niveau du système
et comment l'utiliser, » note Sebastian Vettel. « Il ne
s'agit pas seulement des performances mais aussi de la vitesse de
rechargement des batteries au freinage, et comment cela affecte la
voiture quand on l'utilise. »
Des ajustements sont nécessaires pour que le gain de puissance
apporté par le KERS compense le poids du système: « Les
équipes qui l'avaient en 2009 avaient un petit avantage mais il
faut beaucoup travailler sur ça. »
Une autre inconnue: l'aileron arrière mobile
Une autre nouveauté présente de grosses inconnues: l'aileron
arrière mobile, que le pilote pourra activer uniquement pour
doubler un pilote. Cet élément pourrait apporter un gain d'environ
10km/h lorsqu'il est en fonction.
« Le KERS, nous le connaissons déjà, nous avons vu ses effets
en piste en 2009, mais l'aileron arrière mobile est une petite
inconnue, » estime Vettel. « Personne n'a piloté de
voiture avec ce type d'aileron et il est difficile de savoir
comment il marchera: les dépassements seront-ils possibles, comme
on le veut, où trop faciles et même artificiels, ce que personne ne
veut ? »


