Red Bull a menacé de quitter le championnat, face à son mécontentement du gel du développement des moteurs.
Un départ reste très hypothétique, puisqu'il a même été démenti par Christian Horner, le patron de l'équipe. Mais s'il se concrétise, il pourrait marquer une opportunité pour qu'Audi débarque en Formule 1.
La marque du groupe Volkswagen envisage une implication depuis de nombreuses années mais elle n'a jamais sauté le pas.
Selon le blog du journaliste Adam Cooper, Stefano Domenicali, ancien patron de Ferrari et désormais consultant pour Audi, soutient un projet de reprise de Red Bull.
Les obstacles sont nombreux
De nombreux obstacles se dressent à une arrivée d'Audi. Malgré la colère affichée à Melbourne, Red Bull reste très attachée à la F1 et il est à ce jour peu probable que la marque souhaite partir.
Audi aurait de son côté de grandes difficultés à traverser pour arriver en F1 rapidement. Ferdinand Piech, l'un des grands patron du groupe Volkswagen AG, tarderait à prendre une décision pour soutenir une arrivée dans le championnat.
Il est déjà trop tard pour lancer la conception d'un groupe propulseur pour l'an prochain. Le constructeur pourrait arriver au plus tôt en 2017, mais il aurait peu de chance de pouvoir rivaliser avec les motoristes actuels. Les débuts difficiles de Honda confirment que le manque d'expérience est un gros désavantage. Avec un développement très limité par le règlement, ce qui va se renforcer dans les années à venir, et alors que les motoristes déjà présents auront encore plus d'expérience, débarquer si tard semble compliqué.
Si Red Bull se séparait de Renault dès la fin de la saison, trouver un motoriste pour 2016 serait compliqué. Comme le souligne Adam Cooper, Mercedes a déjà quatre équipes partenaires, Ferrari n'a pas un bon souvenir de la collaboration avec Red Bull après la façon dont l'équipe s'est débarrassée de son contrat avec la Scuderia pour que Toro Rosso le récupère, et McLaren pourrait s'opposer à ce que Honda vienne motoriser un rival direct.
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