F1 - Hockenheim n'a aucune certitude après 2018

Hockenheim n'a aucune certitude de rester au calendrier après l'édition 2018. Le circuit aimerait remettre en place l'alternance avec le Nürburgring.
Depuis 10 ans, Hockenheim n'est plus présent qu'une année sur
deux au calendrier. Le circuit avait l'habitude d'organiser le
Grand Prix d'Allemagne en alternance avec le Nürburgring, qui a
renoncé à accueillir la course depuis 2015. L'Allemagne n'apparaît
donc qu'une année sur deux. L'avenir du Grand Prix est
incertain.
Le contrat d'Hockenheim prend fin après l'édition 2018. Les
négociations avec Liberty Media, détenteur des droits commerciaux
de la F1, n'ont pas débuté.
« Nous avons rencontré les nouveaux propriétaires (de la F1)
et nous avons discuté, au sujet de la course de 2018, » a
précisé Greg Seiler, le directeur général du circuit, à
Motorsport-Magazin.com. « Nous allons parler de la suite, mais
il n’y a pas encore eu de discussion sérieuse. »
Seiler « aimerait » rétablir l’alternance avec le Nürburgring,
mais il faut que cela se fasse « aux bonnes
conditions ».
Hockenheim veut une décision avant la fin de l'été
Hockenheim espère être fixé avant la course du mois de juillet,
pour pouvoir commencer les présentes en cas de prolongation du
contrat : « Peu importe où la course a lieu, que ce soit
au Nürburgring ou chez nous, il faut le savoir au moment où le
drapeau à damier est agité, » estime Greg
Seiler. « Il faut vraiment que les négociations aient
lieu dans les prochains mois. Je ne peux pas encore dire comment
cela va évoluer. Je peux seulement dire que nous voulons garder la
Formule 1 en Allemagne. »
« Beaucoup de facteurs entrent en compte. Nous ne voulons pas
prendre de risques économiques, et nous n’en prendrons pas. Il faut
discuter des modèles économiques. Des partenaires peuvent-ils
arriver ? Qui nous soutient ? Il faut en discuter. »
Seiler ignore quelles seront les exigences de Liberty Media mais il
espère un geste : « Ils disent tout le temps qu’ils ont besoin
du marché allemand et qu’ils veulent une course en
Allemagne, » souligne-t-il. « Si ça compte, je pense
qu’il y aura des solutions. »
Des tarifs revus cette année
Hockenheim a revu sa tarification cette année, pour séduire un
public familial. Les places ont un prix plus abordable pour les
enfants. Cette politique a permis d’avoir déjà 50 000 places
vendues, 30% de plus qu’au même moment de l’année en 2016.
La F2 et le GP3 ne seront pas sur le circuit cette année, un cas
unique pour les manches en Europe : « Nous nous sommes
demandés pourquoi, » reconnaît Seiler. « Nous en avons
été informés assez tard et nous avons été surpris. Nous pensions
que la Formule 2 et le GP3 seraient là. On nous a dit que le
calendrier était déjà complet, parce que la Formule 2 se rendra
aussi en France et à Sotchi. »


