F1 - Alonso s'est habitué à ne pas jouer le titre

Fernando Alonso assure qu'il n'a plus eu de monoplace capable de jouer le titre depuis 2007. Cet aspect aura peu d'influence sur ses choix pour son avenir.
Fernando Alonso va-t-il rester en F1 ? L'avenir du double
champion du monde est le sujet de nombreux débats, surtout après sa
victoire aux 24 Heures du Mans, qui pourrait renforcer son désir de
Triple Couronne. Alonso assure que c'est plus
la direction que prendra la F1 que ses chances de titres qui le
feront rester.
Même s'il s'est battu pour le championnat en 2010 et 2012, Alonso
estime qu'il n'a plus réellement été dans la lutte pour le titre
depuis la saison 2017.
« Il y a eu des hauts et des bas, » a confié l'Espagnol
selon ESPN. « Je pense que ma dernière fois que j'ai eu une
voiture pour jouer le championnat, c'était en 2007. Depuis, ça a
été assez loin des performances à l'avant et de l'équipe
victorieuse. »
« Cela fait 11 ans, donc cela ne me pose pas problème (d'être
en retrait), pour moi l'essentiel est la direction que la Formule 1
va prendre. Je ne pense pas trop au niveau que nous aurons l'an
prochain, c'est impossible à anticiper. C'est juste le
championnat. »
« On a vu qu'au Canada, sur la grille c'était encore deux
Mercedes, deux Ferrari, deux Red Bull, deux Force India et deux
Renault en Q3. C'est un championnat de constructeurs, pas de
pilotes, donc je dois prendre ma décision. »
Alonso n'attache pas d'importance à son palmarès
Fernando Alonso n'a aucun regret concernant son palmarès. Il est
surtout satisfait de sa longue carrière en Formule 1. Il a célébré
son 300ème week-end comme titulaire à Montréal.
« Je pense qu'il y a eu des opportunités manquées par le
passé, » reconnaît-il. « J'aurais pu gagner quatre ou cinq
championnats, je crois qu'une fois ça s'est joué à sept points, une
autre à trois ou quelque chose comme ça. Mais c'est aussi un
privilège d'avoir eu ces 18 années en F1. »
Il estime que ce ne sont pas forcément les meilleurs pilotes qui
décrochent les meilleurs résultats : « Je sais face à qui je
roule, je les vois en piste, je vois leur talent, je les ai vu dans
d'autres catégories, et ils n'ont jamais décroché de podium. Je
vois mon équipier (Stoffel Vandoorne), je vois Nico (Hülkenberg),
je vois Carlos (Sainz). Je vois beaucoup de pilotes talentueux qui
n'ont jamais décroché de podium. »


