Après plusieurs évocations de la fin de Maybach dans la presse allemande en fin d’année 2011, l'avenir de la marque ultra-luxe de Daimler est aujourd'hui fixé avec l'annonce de l'arrêt de la production des déclinaisons 57 et 62. Daimler ne prolonge donc pas l’expérience et préfère se concentrer sur la prochaine Mercedes Classe S. La future berline sera proposée en plusieurs versions (sept moutures selon les rumeurs) qui remplaceront dès l’an prochain les limousines surmontées du M.
Une offre insuffisante
En 2002, Daimler remet sur le devant de la scène la marque Maybach. Pour le groupe Allemand faire revivre l’ancien blason, autrefois associé au prestigieux dirigeable Zeppelin, est une occasion de donner le change contre Rolls-Royce (appartenant à BMW) et Bentley (Groupe Volkswagen). Seulement, Daimler propose uniquement à la potentielle clientèle Maybach des Classe S rallongées, suréquipées et beaucoup plus chères. Les 57 et 62 (en version S et Landaulet) sont incontestablement des échecs commerciaux et Maybach ne rapporte plus un sous.
2012, la fin
En novembre 2011, après plusieurs apparition discrète de Maybach dans des salons internationaux, il se murmure que Daimler veut se rapprocher d’Aston Martin (et de Lagonda surtout) pour entrainer Maybach dans une dynamique d’ultra-luxe. Un échange s’établit entre les anglais et les allemands, à cet instant, il est question d’un partage de plateformes et de motorisations entre les deux marques.
Ça n'a duré qu'un temps. Bien vite, il est question de la disparition pure et simple de Maybach. En janvier 2012, Wolfgang Durheimer, PDG de Bentley avoue voir "le retrait de Maybach" comme "une opportunité". Chez Rolls-Royce, on s’apprête déjà "à accueillir (…) naturellement les clients" de la marque.
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