La Belgique ne regorge pas de constructeurs automobiles. Mais quand il y en a un, il a tendance à opter pour les sportives, plutôt que pour les citadines. On pense par exemple à Gillet ou encore à Imperia, ce dernier faisant revivre une marque du début du 20ème siècle grâce à un coupé néo rétro hybride de près de 350 chevaux.
Et c’est un autre constructeur disparu du plat pays qui pourrait renaître de ses cendres: Minerva. Ce constructeur automobile belge créé en 1899 et qui fit faillite en 1958 était alors spécialisé dans les voitures de luxe. Son retour pourrait se faire lui sous l’égide de la sportivité. De l’hypersportivité même.
Encore loin de la production
J.M. Brabazon. Ce nom d’un pilote de course britannique est aussi celui donné à cette première hypercar belge, du moins à l’étude de style que l’on découvre sur le site internet de la marque et qui est encore à mille lieux d’une réalité industrielle.
Esthétiquement, il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle puisse appartenir à la catégorie reine des sportives. Sous certains angles, on pourrait lui trouver quelques airs de futures consœurs comme un trois quart arrière d’Artega GT, ou encore un pavillon de toit proche de ce qui se fait chez RUF (la CTR-3). Un design équilibré qui impressionne, sans tomber non plus dans la nostalgie ou le néo rétro.
400 km/h en ligne de mire
Ce projet de Minerva J.M. Brabazon prévoit un châssis monocoque en fibre de carbone, recouvert d'une carrosserie en Kevlar. Côté mécanique, on parle déjà d’un V12 biturbo en position arrière, lequel serait associé à deux moteurs électriques dédiés aux roues avant. La puissance globale, inconnue, sera transmise aux quatre roues via une boîte séquentielle, tandis que le conducteur aura le choix entre cinq modes différents (Economy, Normal, Sport, Race, Safe). Enfin un différentiel à glissement limité est également annoncé. Ainsi équipée, cette Minerva pourrait atteindre les 400 km/h. De nouveaux détails devraient faire leur apparition prochainement.
