1/3 Max Verstappen tout sourire après sa victoire dans le Grand Prix de Monaco de F1.© XPB Images
2/3 Deuxième victoire en cinq courses en 2021 pour le leader de Red Bull Racing.© XPB Images
3/3 Fait cocasse : le Néerlandais n'avait plus mené un championnat depuis l'époque du karting, deux ans avant ses débuts en F1 en 2015 (Toro Tosso).© XPB Images
Fait cocasse : voici presque 10 ans que Max Verstappen n'avait plus mené le classement au points d'une compétition en sport automobile. Une anomalie de l'histoire, pourrait-on écrire, réparée depuis dimanche et sa première victoire au Grand Prix de Monaco.
Mener le Championnat du monde de Formule 1, cela ne lui était encore jamais arrivé non plus. La faute à des années de domination intrinsèque de Mercedes couplé à un package Red Bull-Honda qui ne lui avait pas encore permis de jouer les avant-postes de manière aussi régulière qu'en 2021.
Certes, la saison ne fait que débuter, Mercedes s'est emmêlé les roues à Monaco et le rendez-vous princier a toujours fait office de lotterie des possibles. Mais la robustesse du V6 nippon, la compétitivité du châssis de Milton Keynes et la constance de son pilote en font plus que jamais des candidats sérieux à la couronne.
Terreur du karting
Pour les férus de statistiques, on retiendra que Verstappen, le leader de la jeune génération en Formule 1, ne s'était plus érigé en leader de championnat depuis la fin de sa carrière en karting. Né, pour ainsi dire, sur un châssis, le natif d'Hasselt a passé le plus clair de son enfance au Karting Genk, en Belgique, à y faire ses gammes avant de débuter en course.
Terreur des circuits dans le Royaume, il ne laissa que des miettes à ses adversaires au fur et à mesure qu'il grimpait les échelons, quatre à quatre. Jusqu'à cette saison 2013 qui le vit rafler quasiment tous les trophées majeurs de la planète karting, dont les championnat d'Europe et du monde, en catégorie sans et avec boite de vitesses.
Un bref passage en F3
En 2014, il continua sur sa lancée en F3 européenne mais sans jamais mener le classement général, dominé puis remporté par un certain Esteban Ocon. Victorieux du même nombre de courses que le Français (9), Verstappen se contenta pourtant du troisième rang final derrière le Britannique Tom Blomqvist.
En F1 à même pas 18 ans
Repéré par Red Bull, Verstappen ne fit pas de vieux os dans les formules de promotion. Avant même la fin de la saison 2014, il signait un contrat avec Toro Rosso pour devenir, l'année suivante, le plus jeune pilote à faire ses débuts en F1 à 17 ans et 166 jours.
Le reste appartient déjà à l'histoire des Grands Prix avec la promotion-éclair chez Red Bull, le succès dès sa première course à Barcelone, suivi d'une longue liste de coups d'éclats. Armé d'une monoplace peut-être enfin supérieure, du moins égale, à la Mercedes, 2021 sonnera-t-elle comme l'année du premier sacre pour "Max-Le-Menace" ?
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