Sportive et dénudée : l'Oris Williams Engine

Oris poursuit son partenariat avec Williams et pour 2016, l'horloger joue le déshabillage. Les rouages de la Williams Engine sont visibles à travers son cadran.
Tout commence en 2003 : Oris et Williams, c'est une histoire d'amour qui dure. Mais jusqu'alors, le suisse communiquait davantage sur sa gamme de chronographes estampillés de l'écurie de F1. Pour 2016, place à une montre plus originale. Comme ses ancêtres, l'Oris Williams Engine opte pour l'acier inoxydable pour séduire. Les cornes, propres à cette manufacture, imposent de passer obligatoirement par les bracelets ''propriétaires'' si l'on souhaite alterner le look de la montre (à moins de faire appel à un ''strap maker'', activité à plein essor depuis quelques années). Et pour être sûr que vous repasserez par la case ''Point de Vente Officiel'', Oris va jusqu'à fixer ses bracelets avec des vis à l'empreinte triangulaire, impossibles à ôter sans l'embout adéquat. En vitrine, cette trois aiguilles vous sera présentée avec un caoutchouc (avec boucle déployante) ou de robustes maillons en inox.
Bipartite
L'originalité de ce millésime 2016 réside dans son cadran en deux parties. La plus enfoncée exhibe les minutes, dont les marquages rappellent, dans leur typographie, les graduations d'un compte-tours. La seconde, dédiée aux heures, est en surépaisseur. Les aiguilles, typiques de chez Oris, offrent une lisibilité parfaite. Au dos, comme de coutume chez le fabricant suisse, vous aurez droit à une masse oscillante toute de rouge habillée. Le Sellita SW200-1 n'est pas un prix de beauté mais il se laisse ausculter à travers un verre minéral. Pour du saphir, il faut aller chercher en façade et ce dernier est même traité antireflet. L'Oris Williams Engine mesure 42 mm de diamètre et résiste jusqu'à une pression de 10 bars. Son prix (sur bracelet caoutchouc) : 1250€.