En rouge et noir, j'afficherai ton heure !

L'Urban Day Date cumule lecture de l'heure simplifiée et double guichet de date. Le tout sur un cadran très contrasté. Encore une réussite de MeisterSinger.
On ne présente plus MeisterSinger, spécialiste allemand de la
montre mono-aiguille, qui nous prouve une nouvelle fois qu'une
seule flèche n'est pas forcément synonyme d'austérité. L'Urban Day
Date, disponible en quatre coloris (dont ce très réussi rouge et
noir), reprend les codes habituels de la firme de Munster. Le
boîtier en acier est rond, chromé, coiffé d'une lunette fine et
équipé d'une couronne striée suffisamment généreuse. Rien
d'extravagant. Le cadran ne l'est pas non plus, du moins a
priori.
On note ces 144 segments, comme autant de tranches de 5 minutes,
qui courent sur douze heures. Les détracteurs de la marque
mentionneront une aiguille qui rappelle un tensiomètre et on ne
peut leur donner tort mais qu'attendre réellement d'une montre, à
part de donner, en un clin d'oeil, l'heure. Et avouez que pour la
rater, avec cette aiguille blanche, rehaussée de rouge, sur ce fond
noir, faudrait le faire exprès. Alors oui, la MeisterSinger
Urban Day Date n'est pas un modèle de précision. Mais comme le dit
le slogan de la marque : ''qui est vraiment à 5 minutes près au
quotidien ?''
Du nippon à la rescousse
Alors que l'Allemagne a une frontière commune avec la Suisse,
MeisterSinger s'est tourné vers le Japon pour trouver le mécanisme
qui lui convenait. Il s'agit d'un Miyota 8285 (Citizen) qui dispose
d'une réserve de marche conséquente (42 heures), d'une fiabilité
reconnue et permet d'afficher la date dans deux guichets
distincts.
En haut, dans une fenêtre rectangulaire légèrement courbe, se
trouve le jour, en toutes lettres blanches sur fond rouge. En bas,
à travers un petit hublot, apparaît le quantième, avec les mêmes
codes colorimétriques. La MeisterSinger Urban Day Date est montée
sur un Nato qui se marie bien avec son côté minimaliste. Elle est
facturée 1.095€.


