En jaune et noir, la nouvelle Breitling Chronomat

Breitling aime le jaune, en témoignent ses boutiques. Alors rien de très surprenant que la manufacture pare son roChronomat de cette couleur flashy.
Clinquants, imposants, tape-à-l'oeil : quand on évoque les chronographes de Breitling, les qualificatifs peu élogieux fusent souvent mais c'est oublier trop vite la technicité de ces pièces. Sa gamme Navitimer est très appréciée des pilotes de ligne et la Chronomat a fait ses preuves en tant que montre bonne à tout faire. Oui, le physique musclé (44 mm de diamètre) et l'aspect bicolore de cette version Blacksteel Special Edition ne la rendent pas des plus polyvalentes. Le jaune se justifie car c'est la couleur historique de Breitling (au même titre que pour Ferrari, injustement associé d'office au rouge) et il permet aux trois compteurs de se détacher visuellement du reste du cadran. Ajoutez à cela les aiguilles rouges, les index massifs et vous obtenez une lisibilité excellente. A défaut de discrétion...
Etanche à 200 m
L'intérêt de la Chronomat, par rapport à la Navitimer et sa légendaire règle de calcul, c'est son étanchéité. Poussoirs et couronne sont vissés, protégés par des épaulements et la résistance est garantie jusqu'à 200 mètres. Le calibre 01, entièrement réalisé en interne par Breitling, se laisse admirer à travers le fond saphir. Ce mouvement automatique généreusement empierré (47 rubis) permet la mesure de temps courts au 1/4 de seconde et bénéficie d'une réserve de marche de près de 3 jours. Il est évidemment certifié COSC, une constante chez Breitling, au même titre que la lunette unidirectionnelle agrémentée de ses quatre cavaliers, du verre saphir au traitement antireflet fabuleux ou du bracelet caoutchouc siglé. Petite touche rétro : le repère 60 de la lunette se pare d'une perle luminescente à l'aspect vieilli. La Breitling Chronomat 44 Blacksteel Special Edition est facturée 8.910€.