24H du Mans - Pescarolo mécontent des équivalences

Henri Pescarolo estime que l'Automobile Club de l'Ouest doit agir pour réduire l'écart de performance entre les motorisations diesel et essence aux 24H du Mans.
L'ACO a une nouvelle fois tenté de réduire l'écart de
performance entre les prototypes diesel et essence cette année.
Lors de la journée test, le meilleur proto essence était la
Pescarolo-Judd, avec près de neuf secondes de retard sur les Audi
et Peugeot de tête.
Même s'il est logique de voir un écart entre des constructeurs avec
de gros budgets et des structures aux moyens plus limités, Henri
Pescarolo reste mécontent des équivalences entre les
motorisations.
« Il faut être négativement optimiste, » explique-t-il.
« Maintenant la démonstration est évidente et je laisse à
l’Automobile Club de l’Ouest le soin d’analyser les chronos
enregistrés et d’en tirer les conclusions qui
s’imposent. »
Le podium est inaccessible pour les proto essence
Peugeot et Audi ont souvent affirmé qu'un constructeur avec des
moyens importants pourrait obtenir de bons résultats avec un
prototype essence. Henri Pescarolo espère de son côté que l'ACO
prendra les mesures pour rendre le podium accessible à ce type de
motorisation.
« Une chose est sûre, il y a au moins une centaine de chevaux
d’écart entre les deux types de motorisations, et on sait
maintenant que pour les 24 Heures du Mans, à moins d’une hécatombe,
ce que je ne souhaite pas, ou d’un réajustement des équivalences,
ce que j’espère, le podium demeurera inaccessible aux LMP1
essence, » indique-t-il.
Des essais encourageants
La journée test a également marqué le retour de Pescarolo au
Mans, après l'absence de 2010. L'équipe a fait de bons essais, dans
la foulée de sa victoire aux 8H du Castellet.
« Ce qui est positif, c’est que nous avons vécu une journée de
rêve : la météo était idéale et Claude Galopin notre Directeur
Technique, a eu tout loisir de définir un équilibre aérodynamique
optimum pour adapter notre Pescarolo-Judd LMP1 à la spécificité du
circuit des 24 Heures, » précise Pescarolo.
« De plus, nous avons démontré la fiabilité de notre voiture,
ces 8 heures d’essais venant s’ajouter aux 9 heures effectuées sur
le circuit Paul Ricard. »
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