F1 - Le Prince de Bahreïn veut maintenir la course

La situation inquiète toujours à Bahreïn et d'importantes manifestations d'opposants au régime ont eu lieu ce vendredi. Le pays n'a aucune intention d'annuler le Grand Prix, prévu dimanche.
« Annuler la course ne fait que renforcer les extrémistes, » a déclaré Salman bin Hamad Al Khalifa, le Prince du Royaume, à la BBC. « L'avoir nous permet de construire des liens et de célébrer notre nation dans une idée qui est positive. »
Les journalistes présents sur place ont fait état de près de 80 voitures de police présentes entre la capitale de Manama et le circuit, séparés d'une trentaine de kilomètres.

Ecclestone ironise sur les craintes de Force India

Force India a manqué la deuxième séance d'essais à Bahreïn, pour pouvoir quitter le circuit avant la tombée de la nuit. L'équipe est inquiète après l'incident de mercredi, où un cocktail molotov a explosé près d'un véhicule de l'équipe. Bernie Ecclestone a proposé à Force India de l'escorter.
« Ils ont demandé et on leur a dit qu'ils pouvaient avoir la sécurité s'ils le voulaient, » a indiqué le gestionnaire commercial de la F1 à AUTOSPORT. « Je ne sais pas si les gens les visaient pour une raison. J'espère parce que personne d'une autre équipe n'a eu un problème. »
Sauber a confirmé un deuxième incident, où certains membres de l'équipe se sont retrouvés face à des hommes cagoulés.

Ecclestone s'en prend aux médias

En Grande-Bretagne, le pays de nombreuses équipes, plusieurs parlementaires ont réclamé l'annulation de la course. Ce vendredi, Ed Miliband, le chef de l'opposition, a rejoint leur camp en demandant au gouvernement d'intervenir. Bernie Ecclestone accuse de son côté les médias d'exagérer la situation.
« Vous adorez ça, » a-t-il indiqué. « Vous voulez une histoire et c'est une belle histoire. Et s'il n'y a pas d'histoire, vous en inventez une, comme d'habitude. Donc rien ne change. »
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