La FIA a confirmé la légalité du système hybride de Ferrari à Monaco, suite à une demande de Mercedes. Charlie Whiting, le délégué technique de la FIA, a précisé que ces demandes venaient de James Allison, le directeur technique de Mercedes, et de Lorenzo Sassi, qui a intégré le département moteur de l'équipe allemande durant l'intersaison.
Les deux ingénieurs sont des anciens de Ferrari : Allison a été directeur technique de la Scuderia jusqu'à l'été 2016 et Sassi était le responsable des moteurs jusqu'à l'été dernier. Toto Wolff n'a pas apprécié que les noms des deux ingénieurs soient cités par Whiting.
« Une de mes responsabilités est de protéger mes employés et si certaines personnes sont cités dans le mauvais contexte, c'est perturbant, » a précisé le patron de Mercedes Motorsport à Reuters. « Des équipes sollicitent la FIA pour des questions tous les jours. Je pense que c'est important de ne pas mentionner quelqu'un pour dire "Cette personne a posé une question sur un sujet". »
« Si on dit qu'une équipe l'a fait, cela me va très bien. Je considère que citer des personnes n'est pas approprié. »
Whiting ne voulait pas nuire à Mercedes
Le fait que des anciens ingénieurs de Ferrari, désormais chez Mercedes, demandent une enquête sur la Scuderia, peut donner une image négative mais Charlie Whiting assure que ce n'était pas sa volonté lorsqu'il les a cités.
« Je ne pense pas qu'il y avait le moindre secret, » a déclaré l'Anglais à ESPN. « En fait, nous avons un peu discuté avec (les journalistes), ils avaient déjà le nom de la personne de Ferrari. Je ne pense pas qu'il y avait le moindre problème. »
« Pour James (Alisson), on ne peut pas dire qu'il a fait une dénonciation ou quelque chose dans le genre. Comme de nombreux ingénieurs, il nous a juste" dit Cette personne travaille sur cet élément chez nous et il pense que cette équipe le fait peut-être", nous faisons des vérifications, et nous voyons que ce n'est pas le cas. »
Whiting a ajouté que les informations de Sassi étaient peut-être datées, puisqu'une clause de non-concurrence a obligé l'ingénieur à attendre huit mois avant de rejoindre Mercedes.