Lewis Hamilton a impressionné en qualifications à Melbourne. Il a repoussé la concurrence à plus de six dixièmes sur son deuxième tours, alors que les leaders se tenaient en moins d'un dixième jusque là. Cette avance était-elle due au « bouton magique », devenu « mode fête » cette année ? Après sa pole, Lewis Hamilton a assuré qu'il ne disposait pas d'un tel mode pour augmenter la puissance de son moteur. Sebastian Vettel pense qu'il disait la vérité et que cette performance est surtout le fruit des performances de l'Anglais.
« Je pense que Lewis avait raison (samedi), » a-t-il indiqué en conférence de presse après sa victoire. « Nous avons des informations, des données GPS, ce genre de choses... Je pense qu'ils avait plus de puissance pour la Q3, mais cela ne vaut pas sept dixièmes. »
« J'ai essayé d'analyser les qualifications correctement (samedi) soir. Je dirais qu'ils étaient rapides en Q1, plus que nous. Lewis était rapide en Q2 et sur son deuxième relais, il s'est passé quelque chose, je ne sais pas quoi. »
« Donc son dernier relais en Q3 était le seul significatif à la fin, il a eu un tour propre et je ne pense pas que son avance venait du moteur. Peut-être un dixième, un peu plus, mais pas sept dixièmes. »
« Il mérite le crédit pour sa pole, cela ne vient pas d'un mode du moteur. »
Les performances de Mercedes ne gênent pas Vettel
Les spécificité du « bouton magique » de Mercedes ne sont pas connues. L'équipe se contente-t-elle de tirer plus de puissance ou utilise-t-elle des dispositifs comme la combustion d'huile, encore plus limitée par le règlement cette année ? Sebastian Vettel ne s'inquiète pas, d'autant plus qu'il juge ce mode moins efficace que par le passé.
« Il n'y a aucun problème avec ce qu'ils font parce qu'il n'y a rien de particulier, » estime Vettel. « Il ne font rien de plus que l'an dernier, on dirait même que c'est un peu moins significatif. »
« Il a juste fait un très bon tour et il a très bien piloté. »