L'an dernier, la pénalité de Max Verstappen à Austin a relancé le débat sur les dégagements des circuits. Le respect des limites de la piste est compliqué par des dégagements asphaltés, que les pilotes n'hésitent pas à emprunter à pleine vitesse, ce qui est impossible avec de l'herbe ou des graviers.
Lewis Hamilton aimerait voir des dégagements plus pénalisants. Actuellement, les pilotes peuvent prendre des risques et partir à la faute sans réellement en payer les conséquences, ce qu'il regrette.
« La FIA a fait un travail incroyable mais il faut vraiment mettre fin à ces dégagements, » a expliqué le quadruple champion du monde à la BBC. « Il ne faudrait pas pouvoir couper un virage comme ça. »
« Ce que j’aimais avant, évidemment ce n'était pas les accidents, mais si on sortait large, on perdait du temps. Maintenant, on peut aborder un virage en sachant que si on attaque 5% trop fort, on pourra sortir large et revenir. »
Les pistes anglaises ont gardé cet esprit de difficulté
C'est au début de sa carrière, sur des pistes anglaises, que Hamilton a connu les virages les plus difficiles. La moindre erreur avait de grosses conséquences.
« J’adorais Oulton Park et Donington Park, » explique Hamilton. « A Donington, la vieille épingle était un cauchemar. Il faut lâcher les freins et conserver de la vitesse, en utilisant les appuis. »
« Il y a aussi la montée et le deuxième virage à droite avant la ligne droite opposée. On ne voit même pas la ligne blanche. Il y a la ligne blanche puis les graviers, et les graviers vous piègent. »
« C’est bien plus dur de trouver la limite à cet endroit que dans tous les virages en F1. C’est le genre de virages qui manque en F1. Si ça revenait en F1, le défi serait d’un autre niveau. »