Lewis Hamilton a échappé à une pénalité malgré un pneu à une pression trop basse à Monza. Mercedes a prouvé que la pression était bonne quand le pneu a été monté, et que c'est une baisse de température sur la grille, au moment de la mesure de la FIA, qui a fait baisser la pression.
« Nous avons suivi la procédure que nous avons établie avec Pirelli : mettre les pneus dans les couvertures et contrôler les pressions avec Pirelli, » a expliqué Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, au site officiel de la F1.
« Donc il y a toujours quelqu'un de Pirelli avec nous, et la pression était nettement au dessus du minimum, parce que la sécurité est importante pour nous ! Nous avons mis ces pneus sur la voiture et pour une raison ou une autre, peut-être que les pneus ont refroidi, une pression différente a été mesurée sur l'un des pneus. Une très faible variation ! »
« Je n'ai aucune idée de la raison, peut-être que (la couverture) ne marchait pas ou qu'elle était détachée. La question est sur la procédure : quand fait-on la mesure ? »
La FIA a reconnu que les couvertures chauffantes étaient une température plus faible que pour les autres équipes. Le pneu est devenu plus froid et la pression a logiquement chuté. Mercedes souhaite que la procédure sur le contrôle des pressions soit plus claire pour éviter ces variables : « On contrôle la pression des pneus quand on met les pneus sur la voiture, » précise Wolff. « C'est la procédure actuelle. Mais il faut que le "quand" soit défini à l'avenir ! »
Mercedes nie une approche tactique
Certains ont soupçonné Mercedes d'avoir volontairement mis une pression minimale mais règlementaire dans le pneu, en sachant que sa température baisserait, tout comme sa pression. L'équipe nie une volonté si cynique.
« Pourquoi le ferions nous sur un seul pneu ? » s'interroge Wolff. « Après Spa nous avons travaillé très intensément avec Pirelli pour améliorer la sécurité de ces pneus, et maintenant nous devrions faire une chose si ridicule ? »
« Ce n'est pas cynique, c'est stupide ! »