Depuis quelques semaines, Ferrari défraie la chronique. D’abord le départ tonitruant de Luca di Montezemolo, désormais ex-président de Ferrari, après 23 années de bons et loyaux services. La raison? Essentiellement des divergences d’opinion avec la maison-mère Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Le groupe italo-américain qui a connu un nouveau rebondissement il y a quelques jours avec l’annonce faite par Sergio Marchionne, son administrateur délégué, de céder 10% du capital de la marque au Cheval Cabré lors d’une introduction en bourse.
Nouvel épisode: pour la première fois en 25 ans, le bénéfice opérationnel de Ferrari est plus bas que celui de Maserati. Et il y a une raison à cela.
Une grosse enveloppe de départ
Au troisième trimestre, Maserati a doublé son bénéfice opérationnel, en affichant 90 millions d’euros, contre 43 l’année précédente à la même époque. De quoi passer tout juste devant Ferrari qui s’établit à 89 millions d’euros.
La raison? Comme l’a précisé dans un communiqué le groupe FCA, elle vient notamment du fait que le bénéfice opérationnel de Ferrari ait été amputé d’une partie non négligeable de 15 millions d’euros. Un chiffre qui correspond à l’enveloppe de départ de Luca di Montemolo, l’ancien patron qui a fait d’émouvants adieux le 13 octobre dernier.
L'ascension de Maserati
Ceci dit, depuis le début de l’année 2014, Ferrari reste bien devant Maserati avec 274 millions d’euros de bénéfice opérationnel, contre 210 millions d’euros. Mais la marque au Trident grignote sa part du gâteau petit à petit. Sur les 9 derniers mois, si les ventes Ferrari ont baissé de 1%, à 5.280 voitures vendues, celles du petit frère ont elles bondi de plus du triple avec plus de 26.000 voitures vendues, contre 7.500 un an auparavant.
Un succès notamment dû l'arrivée de la berline Ghibli, et qui devrait se confirmer dans les années à venir avec le SUV Levante. Rappelons que Maserati s'est fixé 35.000 ventes cette année, 50.000 en 2015 et 75.000 dès 2018!
Source: Automotive News